mercredi 23 décembre 2009

Les grands de ce monde montrent le chemin !

Quoi de mieux en cette période des fêtes que d'écouter de grands personnages pour nous guider dans nos agissements avec nos relations d'affaires et nos proches.

Bye Bye 2009

Le maire Desrosiers, l'ex-préfet Catelier et les acolytes de Fortissimus ne reviendront pas en 2010 avec l'événement interplanétaire magnymontois! Se sont-ils dit comme Alphonse Allais, journaliste, écrivain et humoriste normand? : «Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière!»

Après le bogue de l'an 2000, la crise aviaire, la crise financière, la crise économique, nous risquons encore semble-t-il la pandémie de la grippe A. Pour contrer la H1N1 vous avez deux résolutions à prendre pour 2010: naviguer sur www.oieblanc.com et vous dire comme Voltaire: «J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.»

Alexis de Tocqueville, écrivain et historien français, disait: « Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui». Norbert Morin dans ses célèbres déclarations en chambre passera-t-il le message à Jean Charest?

Joyeuses fêtes à tous

Sacha Guitry disait: «Le premier janvier est le seul jour de l'année où les femmes oublient notre passé grâce à notre présent», alors n'oubliez pas votre cadeau à votre tendre et chère, que vous vous appeliez Tiger ou non!

Comme il ne faut jamais s'oublier soi-même comme le prétendait Frédéric Dard, le célèbre auteur des romans policiers San Antonio, ma devise pour 2010 sera: «L'an dernier j'étais encore un peu prétentieux, cette année je suis parfait». Plusieurs d'entre vous se diront Patelli a encore pété une coche, mais comme dit l'humoriste et acteur français Popeck: «Mieux vaut 50% des gens qui ne vous aiment pas, plutôt que 100% qui ne vous connaissent pas.»

Ne vous inquiétez pas trop pour moi, je reste les deux pieds sur terre car je me souviens du message de Jean Gabin, le monstre sacré du cinéma français. «Je sais, je sais, je sais, je sais qu'on ne sait jamais».

Bel avenir pour le Journal L'Oie Blanche

Notre journal et notre site web www.oieblanc.com continuent leur développement dans un monde médiatique en bouleversement et si nous gagnons en permanence du terrain sur notre principal concurrent, nous gardons à l'esprit que rien n'est jamais acquis et que la concurrence reste le moteur des gens actifs comme le sont nos membres annonceurs et propriétaires de ce média coopératif. Comme le prétend Nicolas Sarkozy: «C'est la vie la concurrence. Je vais même vous dire mieux, moi, j'ai la concurrence dans les veines!»

mardi 15 décembre 2009

Oui à L'ECR et Oui à l'enquête publique!

L'ECR, reflet de la réalité québécoise?

Alors que le PQ et l'ADQ souhaitent l'abandon de l'enseignement du cours d'Éthique et culture religieuse (ECR) qui nuirait selon l'Institut de recherche sur le Québec (IRQ) «à l'expression des opinions nationalistes», il m'apparaît plutôt positif que les élèves de primaire et secondaire soient confrontés dès leur plus jeune âge à la diversité du monde, à la multiplicité des religions. N'avons-nous pas avec ce cours «multiculturel» la chance de former de futurs adultes plus ouverts à la différence et donc la chance de travailler pour la paix dans le monde?

La plus belle ineptie de la semaine est que le PQ et l'ADQ appuient l'idée que le cours d'ECR serait «une stratégie d'endoctrinement de la jeunesse permettant l'imposition du multiculturalisme». Entre présenter à de jeunes écoliers la diversité religieuse pour leur permettre d'évoluer selon leur propre perception du monde ou l'endoctrinement catholique, pour moi y'a pas photo, je choisis la première option. À trop vouloir se démarquer de la nouvelle réalité québécoise issue de l'immigration, les Deltell et Curzi de ce monde prouvent qu'ils sont en manque d'une époque où l'église régnait en maître sur le pouvoir politique et sur les familles québécoises!

Nécessaire enquête publique

Une enquête publique est une nécessité. Il est inconcevable que celle-ci soit réclamée par les citoyens et l'opposition depuis le début de l'automne et que le Premier ministre Charest n'entende pas la volonté populaire. Un tel agissement laisse supposer bien des choses à cacher par les libéraux. Et c'est ce que pensent aussi nos internautes, à en croire le sondage au www.oieblanc.com sur le sujet. Norbert Morin, qui s'est surtout illustré à l'Assemblée nationale par des remerciements à des personnalités de la région, a l'occasion de prendre ce dossier à bras le corps et d'être le premier député libéral «dissident» réclamant au premier ministre une enquête publique!

Ce n'est pas en niant que l'on gagne la confiance de la population.

La grande info de la semaine: «Le Mondial de force du Canada ne tiendra pas de compétition en 2010 à Montmagny». Oh Surprise!

mardi 8 décembre 2009

Québec ouvert ou fermé ?

Il est quand même étonnant de se rendre compte que les sujets qui fâchent sont ceux liés aux relations entre les francophones et les anglophones dans une région où les «British» sont inexistants! Cette année, les éditoriaux qui ont engendré le plus de réactions sont ceux sur la bataille des Plaines et le dernier sur la liberté de choisir le cegep en français ou en anglais! Rien de tel pour nous prouver que les Québécois digèrent mal la conquête. Les Québécois sont pourtant si puissants dans le Québec moderne au sein du Canada actuel. D'où vient cette frustration?

Un récent sondage sur www.oieblanc.com laissait supposer que la population de Montmagny serait prête à se départir d'une église. Que faire de l'autre, un minaret? La Suisse qui vient d'interdire leur construction nous a habitués à plus de neutralité dans le passé. Pourquoi s'opposer aux minarets, qui ne sont que des clochers en quelque sorte! La Suisse manque d'ouverture et l'Italie ambitionne un peu trop depuis qu'une compagnie là-bas vend des Barbie avec la burka! Comment peut-on mettre ce symbole ostracisant sur la poupée la plus libertaire de la planète?

Et que pensent les Québécois de tout ça? On a du mal à croire qu'ils accepteraient plus de minarets sur leur territoire et des poupées islamiques, alors qu'ils n'ont pas encore réglé leur différend avec les anglophones.

Retrouvez aussi sur notre site www.oieblanc.com et sur www.lavieagricole la suite du dossier sur l'agonie des chevaux de course avec l'entrevue exclusive, par notre correspondant montréalais Gérard Samet, du sénateur Massicotte dans laquelle ce dernier dit craindre la prise en charge des paris par le crime organisé!

Chose certaine, les Magnymontois étaient de sortie dimanche soir pour souligner leur fierté de recevoir les anciens Canadiens et l'émotion fut à son comble pour les petits comme pour les grands. Voir le démon blond de près fait toujours son effet avec sa gueule d'ange! Ça donne des envies de lancer un nouvel événement: «hockeyssimus»! OK?

mercredi 2 décembre 2009

Je dis non au durcissement de la loi 101!

Je comprends le besoin de s'assurer que tout enfant et adolescent élevé au Québec parle et écrive le français mais de grâce, Mme Marois, laissez donc les jeunes une fois rendus au Cégep choisir leur destin! Autant le Québec doit rester une terre francophone en Amérique du Nord, autant ses occupants doivent être en mesure de s'exprimer en anglais. Jusqu'à preuve du contraire, la province fait encore partie d'un ensemble appelé Canada et les carrières de la nouvelle génération ne seront pas forcément en territoire provincial!

On peut essayer de nous faire peur avec le français qui fout le camp à Montréal mais, jusqu'à preuve du contraire, lorsque je me balade au marché Atwater c'est en français que je peux acheter du fromage ou des fruits et légumes! Et lorsque je déambule quelques fois par année sur le Mont-Royal, c'est en français qu'on me loue un pédalo pour flâner sur le Lac aux castors!

Le Cégep en anglais est peut-être la seule assurance pour plusieurs francophones de véritablement maîtriser la langue de Shakespeare et de ne pas rester dans l'ignorance comme les générations précédentes.

Hors de Montréal n'en parlons pas!

À croire que Mme Marois ne doit pas circuler beaucoup dans les rues de Québec lorsqu'elle vient au parlement car pour que des passants nous répondent en anglais sur la terrasse Frontenac, il faut qu'ils viennent du pays de l'Oncle Sam! Alors si un jour vous revenez Mme Marois (car élections il y aura) dans le coin de Montmagny, vous pourriez même vous interroger sur le manque de volubilité dans la langue anglaise dans les régions du Québec et revoir votre position!

Lui peut le dire

Et pour mettre le clou au cercueil politique du PQ s'il continue dans cette veine, rien de mieux que de citer Jean-Noël Tremblay, ancien ministre québécois des Affaires culturelles qui s'exprimait en lettre ouverte dans un quotidien de la Capitale nationale mercredi dernier: «... Ce n'est pas l'anglais qui menace le français, c'est la langue de Michel Tremblay qui contamine celle de Molière... Marois et affidés se trompent donc de cible, entretenant ainsi le vieux mythe du complot ourdi par les conquérants de 1760.»

mardi 24 novembre 2009

Drôle de façon d'en finir?

Bonne nouvelle, Mme Gendron jouera maintenant de sa plume pour commenter la région! Après dix ans, l'autre média se réveille sur sa perception des enjeux régionaux. Il propose d'en finir avec Fortissimus. Étrange de prendre maintenant la parole alors que même du temps de la fermeture de Whirlpool, la plus grosse industrie de la ville qui avait mis à pied plus de 600 employés en 2004, notre concurrent restait muet de commentaires. Pour éteindre le feu, pourquoi encore souffler sur les braises alors que nous sortions un papier complet et objectif sur Fortissimus avec la collaboration de Gérard Samet, journaliste indépendant? De mon côté, ce que j'apprends ce matin c'est que le ministère des Affaires municipales s'intéresse à la situation et interpelle la MRC de Montmagny sur ses agissements. Mme Gendron en parlera-t-elle?

Je trouve que la nouvelle éditorialiste met vite le couvercle sur une situation qui a quand même coûté 400 000 $ de fonds publics. Il me semble qu'en journalisme, l'intérêt public prime non? N'y aura-t-il pas de la part de l'autre média une intention claire de flatter les politiciens concernés pour tirer à eux des décideurs qui avaient fait le choix depuis quelques années de s'exprimer dans le journal le plus lu? Ça fait partie du jeu. Et je suis plutôt du genre à aimer la joute rédactionnelle. Au plaisir donc de lire maintenant les éditoriaux de Diane Gendron chaque semaine! Qui sait, à se faire la plume ainsi, elle pourrait un jour intégrer notre média comme chroniqueuse! Chose certaine, l'intervention de l'autre média sous cette nouvelle forme d'expression démontre qu'ils suivent nos dossiers!

Une pensée pour Guillaume

Le suicide n'est jamais une option et pourtant c'est la première cause de décès chez les 10 à 44 ans au Québec. Trois personnes par jour au Québec s'enlèvent la vie. L'association québécoise de prévention suicide lance le projet «Ajouter ma voix». Allez signer la pétition sur www.ajoutermavoix.com, c'est important!

samedi 21 novembre 2009

Scandale provincial ?

Cri du cœur d’Alain Vallières, président de l'Association Trot et Amble du Québec et président de la Société des propriétaires et éleveurs de chevaux Standardbred du Québec (SPECSQ). Il s’exprime sur une situation qui nous amène à s’interroger sur le rôle du gouvernement provincial dans le dossier des courses de chevaux au Québec. Quand on soupçonne qu’il y ait collusion dans le monde de la construction en ce moment, on se demande si d’autres secteurs d’activités ne sont pas abandonnés au profit des intérêts des amis du parti !


Dans une enquête de notre collaborateur Gérard Samet, Alain Vallières déclare dans une entrevue exclusive que la privatisation des courses de chevaux au Québec par Attractions Hippiques la compagnie du sénateur Massicotte est un fiasco. Alain Vallières dénonce la privatisation intervenue en 2005. Il a le sentiment que la Sonacc, le propriétaire des hippodromes, et le gouvernement, ne font guère d’efforts pour tenir compte des plus de 200 millions de dollars d’investissements réalisés par les membres de l’industrie des courses.


Qui veut récupérer les terrains de l’Hippodrome ?
Pour Alain Vallières, le véritable enjeu de cette privatisation était le terrain de l’hippodrome de Montréal. Le sénateur Massicotte, le dirigeant d’Attractions Hippiques qui est aussi un promoteur immobilier, s’était engagé à transférer les courses et l’hippodrome sur la couronne nord de Montréal. Sans succès. Vallières se questionne alors. « S’il avait réussit, qui aurait acheté l’actuel hippodrome, un terrain d’une valeur de plus de 100 millions de dollars ? Pourquoi Massicotte et la Sonacc ont-ils contesté la valeur à la baisse en obtenant une reconnaissance d’ une valeur de 10 millions de dollars ? Pourquoi la Sonacc, propriétaire, a –t-elle cherché à minorer la valeur de son terrain? Qui va d’ailleurs acheter ce terrain aujourd’hui, dont à l’évidence personne ne souhaite qu’il reprenne du service comme hippodrome? Un terrain non contaminé de 5 millions de pieds carrés situé au cœur de la Ville de Montréal, beau potentiel non ? »
Quel rôle pour Tony Accurso ?
Vallières prétend que l’hippodrome de Montréal peut encore servir le temps de relancer les courses et, en cas de vente de son terrain, le temps de construire un autre hippodrome ailleurs. Les paris pendant ce temps là seront-ils perdus pour tout le monde? Les bookmakers privés ne vont-ils pas tenter de prendre ce marché? Ou les sites internet de courses non québécois?

Enfin « Quel est le rôle de Tony Accurso dans toute cette affaire ? » se demande Vallières. Le fameux entrepreneur en construction est aussi propriétaire du principal salon de paris situé à Laval.


* SONACC : Société Nationale du Cheval de Course

mardi 17 novembre 2009

Comme un manouche sans guitare, comme un politicien sans scandale!

Pour en finir et y voir clair dans la crise Fortissimus, retrouvez le dossier d'enquête de Gérard Samet en page 5 et sur www.oieblanc.com.

Les conséquences des recherches menées par notre collaborateur indépendant et le travail effectué préalablement par notre journaliste Sylvain Fournier et notre webmestre Jean-Pierre Lemieux semblent brouiller nos relations avec l'autorité municipale magnymontoise. Mais le dernier devoir d'un média est de ne pas plier face à la menace. On n'est quand même pas en pays communiste à ce que je sache! Bonne lecture. Conclusion de toute cette histoire: ce qui est légal n'est pas toujours moral!

La politique fédérale est aussi derrière nous. Pendant qu'on se remémorait partout dans le monde la chute du mur de Berlin, le Bloc dans le comté s'effondrait pour laisser la place aux Conservateurs. Ce qui a donné libre cours à des actions plutôt malsaines d'un ex-employé du Bloc québécois envers ses propres bénévoles. La politique est telle si sale que cela! Voir www.oieblanc.com.

Il faut parfois s'alléger les neurones et se tourner vers la musique. Cette semaine je me suis replongé au fil de mes déplacements sur la 20 dans le dernier album de Thomas Dutronc (fils de son célèbre père - «Il est cinq heures, Paris s'éveille...»). L'album «Comme un manouche sans guitare» est un petit bijou mêlant jazz manouche et chanson française dans la pure tradition: humour et cynisme de la génétique Dutronc sont bien au rendez-vous!
Écouter la chanson
Message à Christian Noël (le génial dg des arts de la scène et Môsieur Yuzu, le seul comptoir de sushis frais en ville!): Thomas Dutronc, artiste étranger à ne pas oublier lors de son prochain passage au Québec!

mardi 10 novembre 2009

Crise au sommet!

Jean-Guy Desrosiers a gagné le sondage du web. Il est donc le maire réel et le maire virtuel bien appuyé par ses amis sur Facebook, mais ça fait partie du jeu alors bravo à lui deux fois pour ses deux postes, mais quelle mouche l'a piqué jeudi dernier... au point de le voir débouler dans mon bureau de très mauvaise humeur!

Au sommet de la Ville on juge que nous serions trop insistants sur le dossier Fortissimus, tant dans le journal que sur le web. Rappelons les faits! Paul Ohl se dissocie de la région et critique le fonctionnement de l'événement qu'il a voulu ici et auquel il a participé. On apprend un déficit de près de 200 000$ comblé par les fonds publics du pacte rural. Nos journalistes couvrent la situation comme une nouvelle parmi les autres en relatant les faits et en allant chercher les commentaires des deux parties. Notre webmestre donne la parole aux décideurs locaux pour qu'ils s'expliquent en vidéo sur notre webtv, www.oieblanc.com. Paul Ohl revient à la charge pour donner sa version, toujours sur la webtv.

La goutte d'eau qui fait déborder le vase: mercredi dernier le candidat conservateur Bernard Généreux attaque Marcel Catellier, ex-préfet et candidat libéral dans les partielles fédérales en cours la semaine passée, et le soupçonne de mauvaise gestion de fonds publics. Nous donnons comme journal indépendant le mandat à un collaborateur pigiste externe, Gérard Samet, le mandat de traiter un dossier enquête pour le papier et pour le web à découvrir dans les prochaines semaines afin d'éclaircir la situation et comprendre l'utilisation du pacte rural dans une région donnée.

Jean-Guy Desrosiers, maire de Montmagny, est venu pour m'avertir qu'il ne laissera pas salir sa réputation! Permettez-moi de m'interroger sur la transparence dans tout ça si nos leaders politiques sont sur le bouton de panique à ce point! Pourtant je ne crois nullement que quiconque ait cherché à flouer la population et je crois même que les intentions derrière Fortissimus étaient de promouvoir notre milieu à l'extérieur de la région par la présence d'un événement international.

Est-ce ma faute si finalement l'événement est un flop financier? Est-ce ma faute si Marcel Catellier était le président du Mondial de force et est maintenant le candidat libéral dans la partielle fédérale? Est-ce ma faute si des lecteurs nous envoient des courriers pour se plaindre de l'utilisation de l'argent du pacte rural? Est-ce ma faute si Bernard Généreux accuse Catellier de malversation dans l'opération Fortissimus? Et il faudrait après ça que nous ne parlions pas de l'affaire! Je crois plutôt que les leaders qui «fortissimaient» en chœur le printemps dernier doivent donner des explications claires et précises sur le bilan positif (s'il y a) de la tentative... échouée!

Dans la série «Une église à abattre»

Le bilan de la semaine: c'est Saint-Mathieu qu'on jette à terre. Feuilleton à suivre dans le nouveau sondage de www.oieblanc.com!

P.S.:Le vrai Godbout

Qui est le Gaétan Godbout qui nous a écrit la semaine passée? En tout cas pas celui de Montmagny qui nous a appelés pour nous dire que ce n'était pas lui qui n'aimait pas notre journal et notre web!

mardi 3 novembre 2009

Bruits de 5 à 7 et place aux lecteurs

04-11-2009


4 col.
J'ai fait pas mal de 5 à 7 ces derniers temps et j'entends dire que deux églises, c'est trop pour une petite ville comme Montmagny. Laquelle doit disparaître?

On dit aussi que la Ville devrait acheter le pub sur Saint-Jean Baptiste pour en faire une galerie d'art et que Whirlpool - s'il n'avait pas été acheté pour faire un entrepôt entre la partie appartenant aux Presses du Fleuve et la partie propriété de la MRC - aurait pu être un lieu inspirant pour relancer le dossier d'un centre multiculturel à la hauteur de la programmation que nous sert les Arts de la scène d'année en année. Quand tu te payes une Ferrari, tu essayes de la faire coucher au garage non?

Assemblée générale du journal: bel avenir pour les hebdos!

Malgré les difficultés économiques rencontrées par la presse quotidienne, Gilber Paquette, conférencier invité par L'Oie Blanche et directeur général d'Hebdos Québec est venu nous expliquer que la presse régionale est en croissance. M. Paquette croit aussi que la solution web sera profitable si les hebdos font plus que simplement y répéter la version papier. L'équipe de www.oieblanc.com a donc été visionnaire!

Réponse à mes lecteurs frustrés

«...ça vaut rien... Il semble bien que chez vous certains dirigeants ont un ego démesuré et se prennent pour des petites vedettes. Mais quand on ne sait pas écrire, on range ses plumes. Pour ma part, je n'irai plus jamais consulter votre site ni même votre journal».

Gaëtan Godbout

Réponse:Libre à vous de naviguer où vous le souhaitez, mais notre média a le bénéfice de donner la parole à tous! Continuez à nous écrire, mais argumentez s'il vous plaît!

«Monsieur Patelli,

Vous exprimez dans votre éditorial que madame Gagnon vous aurait fait savoir qu'elle quitterait la politique pour retourner à l'enseignement. Elle était sûrement plus habile que vous Monsieur puisqu'après l'indépendance, s'il y a lieu, il n'y aurait plus de députés québécois à Ottawa. Alors qui sera emmerdé? Vous devinez la réponse n'est-ce pas?».

Jocelyne Lavoie

Réponse:Très bien madame, mais je me questionne sur son désintérêt à poursuivre en politique une fois le Québec indépendant. Il me semble que la moindre des choses est que tout homme ou toute femme politique qui œuvre à la souveraineté assure la population de son énergie pour mener le «nouveau pays» à bon port!

mardi 27 octobre 2009

Ils sont «trop»

Le débat que nous avons organisé mercredi dernier au bistro Au coin du monde à Montmagny avec les quatre candidats aux partielles fédérales nous a présenté des politiciens «trop». Une Nancy Gagnon d'une agressivité débordante, à croire qu'elle mordrait pour que le Bloc ne perde pas le comté! Trop colérique! Un Bernard Généreux jouant l'assurance et très réservé. Trop en retrait! Un Marcel Catellier trop d'accord avec ses adversaires! Trop consensuel! Et un François Lapointe trop confus sur la position de son chef quant à une éventuelle souveraineté du Québec. Trop évasif!

Leurs erreurs

Nancy Gagnon: quand elle dit qu'une fois la souveraineté atteinte, elle quittera la politique pour retourner enseigner. Et alors, on fait un pays et on laisse les citoyens se démerder avec?

Bernard Généreux: qui ne soutient pas la vision conservatrice d'assouplissement de règles actuelles dans le monde agricole pour permettre plus de libre marché et qui tombe en accord avec ses adversaires sur les bontés de la gestion de l'offre.

Marcel Catellier: qui est d'accord avec pas mal tout le monde mais surtout qui reprend les arguments du conservateur à ses côtés à quelques reprises. Au point qu'on se demande vraiment pourquoi on a besoin d'élections dans ce cas!

François Lapointe: qui cherche sa place et qui gère mal la déclaration de Jack Layton comme quoi une consultation populaire pour un oui à la souveraineté serait acceptée par un gouvernement fédéral mené par le NPD... Difficile après ça de nous dire qu'il garantira l'unité canadienne! Soulignons que le maire Desrosiers a réagi après notre table ronde sur le web - dans laquelle les candidats ont été peu bavards sur les dossiers locaux - en leur envoyant des questions pour élever le débat et c'est tout à son honneur!

Fin des municipales et bruits de 5 à 7

Les élections municipales approchent et dans certaines municipalités c'est une bataille, dans d'autres ça se joue sans élections. L'Islet, où la place de maire est convoitée par plusieurs, sera-t-elle notre Montréal locale? D'autres villes se regroupent derrière un chef et des «Yes Man» comme Labeaume à Québec! Dans quatre ans, l'avenir nous dira s'ils avaient l'homme idéal!

J'entends dire que le sondage du maire virtuel sur www.oieblanc.com fait jaser. Déjà 492 votants depuis qu'il est en ligne. Sans être scientifique, disons qu'il donnera un aperçu réaliste d'une fausse course plus le nombre d'internautes participants sera élevé. Nous saurons le 1er novembre si le maire réel et le maire virtuel ne feront qu'un! En attendant Lise Vachon apprécie sauf sa photo, Mireille Thibault s'excite, Claude Roy s'oublie lui-même, Éric Bernard souhaite probablement un autre retour, Richard Guimond a assurément d'autres chats à fouetter et n'attend pas après la mairie pour rebondir (!), Christian Noël en rit et Jean-Guy Desrosiers pourrait rire jaune selon les résultats! Ce sondage, c'est mon côté taquin!

Pensée «Fortissimus» de la semaine:

Paul Ohl a-t-il découvert seulement maintenant que Montmagny n'est pas une ville de 100 000 habitants?

mardi 20 octobre 2009

Entrevues politiques en rafales sur le web

Au cours des dernières semaines, notre site www.oieblanc.com a été très actif pour couvrir l'actualité politique: à la mi-septembre, lancement du document controversé de Claude Roy et déclarations enflammées de celui-ci. Ont suivi des rencontres à Montmagny et à Montréal avec les trois candidats à la chefferie de L'ADQ: MM. Caire, Taillon et Lévesque. Et la semaine passée, une entrevue avec Jack Layton lors de son passage à Montmagny.

Taillon vainqueur, attendons les vedettes!

Si Claude Roy a été contredit pas ses pairs sur la montréalisation de l'ADQ, ils ont tous trois acquiescé au trop grand contrôle exercé par le chef de l'époque qui imposait le silence aux jeunes députés. Claude Roy dans sa grande majorité n'a pas été contesté pour le contenu de son document qui dévoile des manques flagrants dans le fonctionnement de l'ADQ, mais il a été vite relégué aux oubliettes pour ses attaques personnelles tous azimuts. Nos entrevues nous ont permis d'appendre que Taillon rêvait de Normandeau(!) à l'ADQ et que Christian Lévesque pensait rallier d'ex-ministres péquistes et libéraux, entre autres Matthias Rioux (ex-PQ) et Marc Bellemare (ex-PLQ). Au nouveau chef de jouer maintenant! L'avenir nous dévoilera quelles sont les vedettes de Taillon élu dimanche chef de L'ADQ, lui qui nous disait à Montréal lors de l'entrevue avoir des candidats-vedettes prêts à se rallier à lui!

Le NPD pourrait mener à l'indépendance!

Jack Layton, de passage dans la région la semaine passée, s'est confié lui aussi à www.oieblanc.com. Le Nouveau Parti démocratique veut faire de notre circonscription un test positif lors des partielles pour démontrer aux prochaines élections fédérales générales que la cause du Québec ne doit plus être défendue par le Bloc Québécois, mais par le NPD.

Jack Layton, accompagné pour la circonstance de son candidat local, François Lapointe, jadis actif au Bloc Québécois, a confirmé lors de sa venue à Montmagny que la déclaration de Sherbrooke adoptée officiellement par le congrès fédéral du NPD le 9 septembre 2006 reconnaissait l'autodétermination du Québec. La consultation populaire pourrait donc mener jusqu'à l'indépendance du Québec si un référendum ayant pour résultat un oui pour la séparation était de nouveau d'actualité dans notre province!

La déclaration de Sherbrooke présente la vision du NPD sur la question de la place du Québec dans un Canada social-démocrate et respectueux de la nation québécoise. À la question posée à M. Layton: «Si vous êtes au pouvoir au fédéral et qu'un référendum provincial donne le oui gagnant à un projet de souveraineté, que ferez-vous?» il répond qu'il n'aura pas d'autre choix que de l'accepter!

Si tel est le cas, les Bloquistes ont tout intérêt à aider le NPD à prendre le pouvoir et à envoyer leurs candidats vedettes au Parti Québécois pour organiser un référendum. Avec le NPD, aucun risque de retrouver l'armée occuper le Québec!

Et encore sur le web, un maire virtuel!

À suivre dès demain jeudi sur www.oieblanc.com, la rencontre des quatre candidats locaux pour les élections fédérales que nous venons de rencontrer ce mercredi matin au café Au coin du monde. Vous retrouverez sur www.oieblanc.com les rubriques habituelles: avis de décès, menus restos etc., mais aussi actuellement le Pool de hockey, l'album des bébés de l'année et de nombreux oursons à gagner portant fièrement le tee-shirt du journal L'Oie Blanche! Et j'allais oublier, à suivre aussi sur www.oieblanc.com le sondage qui dira si dans le monde virtuel Jean-Guy Desrosiers gardera son poste de maire de Montmagny ou s'il se le fera ravir par Éric Bernard, Richard Guimond, Christian Noël, Claude Roy, Mireille Thibault ou Lise Vachon!

mardi 13 octobre 2009

La semaine est politique

Lors de l'entrevue qu'il m'a accordée à Montréal cette semaine, Gilles Taillon affirme qu'il «closera» avec des vedettes s'il est élu chef de l'ADQ et nous révèle qu'il rêve de Nathalie Normandeau. En fait soyons précis, il pense que l'arrivée de l'actuelle vice-première ministre du gouvernement Charest au sein de l'ADQ restera dans le domaine du rêve (voir les entrevues complètes sur www.oieblanc.com).

La politique municipale ne fera pas beaucoup de bruit, puisque les maires sont dans l'ensemble reconduits. L'histoire ne dit pas si c'est par satisfaction de la population (eux pensent que oui!) ou par lassitude des citoyens face à l'implication en politique.

Les élections fédérales partielles ont débuté et notre circonscription orpheline de son député fédéral (aviez-vous remarqué?) depuis le printemps dernier aura finalement un député tout neuf puisque Paul Crête ne se représente pas. Les sondages actuels sont très favorables aux conservateurs. À savoir si la population est satisfaite du gouvernement Harper ou encore une fois lasse d'être amenée à se positionner si souvent pour des choix politiques, l'histoire ne le dit pas!

Le Canada est le pays du G20 qui a le mieux traversé la tempête financière et économique que nous venons de vivre et, au moins pour cette raison, le gouvernement en place part avec une bonne longueur d'avance. Nous organiserons dans les prochaines semaines une rencontre entre les candidats locaux afin de vous exposer les projets de chacun d'eux pour notre région.

En attendant, pendant ce brouhaha politique municipal et fédéral, Norbert Morin se fait discret, ce qui lui évite de se positionner sur quelques sujets délicats: l'éthique en politique ou les relents d'accommodements raisonnables.

mardi 6 octobre 2009

Le 98,5 FM en direct de Montmagny !

Bravo à Desjardins pour l'idée de commencer mercredi dernier la conférence de René Vézina, éditorialiste au journal Les Affaires, en faisant écouter à l'assistance sa chronique économique quotidienne sur le 98,5 FM avec Paul Houde. Pendant que l'assistance attendait le conférencier, celui-ci était en onde en direct de sa chambre de L'Oiselière de Montmagny. M.Vézina faisait son topo journalier à la radio, le tout retransmis par Internet dans la salle du Grand Duc. Il en a profité pour rappeler aux Montréalais que Montmagny s'était sortie de la misère subséquente à la fermeture de Whirlpool grâce à son tissu économique constitué de PME dynamiques.

Ensuite est venue la vraie conférence, où il a rappelé une vision qui n'est pas nouvelle et que plusieurs avant lui ont déjà véhiculée depuis quelques années en spécifiant que le grand défi du Québec est de réussir à contrer le décrochage scolaire et à réaliser une immigration efficace. Pour le décrochage, rien de bien encourageant selon moi avec le documentaire de Marie-Josée Cardinal diffusé sur RDI dimanche dernier, où l'on essaye de démontrer que les écoles privées ne devraient pas faire de test d'entrée pour éviter la compétition et permettre aux jeunes une meilleure estime de soi. Le tout est de savoir si l'estime vient en se sachant «poche» comme les autres ou meilleur que les autres! Pour ce qui est de l'immigration au Québec, effectivement il y a du racisme à combattre dans certains territoires un peu obtus. Et comme a dit Gilbert Rozon ces jours-ci, il va falloir arrêter de la ramener en permanence avec le Québécois de souche. Un Québécois n'est pas «de souche» mais tout individu ayant choisi de vivre ici et ayant obtenu la nationalité canadienne, y compris les Italo-Français comme moi. Vous n'êtes pas «sorti de l'auberge»!

Le dernier mois a aussi été particulier dans la série «tristes vedettes»! Entre Nelly Arcand qui se suicide et que l'on présente tout glamour en pleines pages les jours suivants dans La Presse et Polanski, célèbre cinéaste français, rattrapé par une sombre histoire de viol de mineure. Sur ce sujet, je trouve très inapproprié qu'un ministre de la Culture (Frédéric Mitterrand en France) soutienne le grand homme de culture qu'est Polanski en demandant sa libération immédiate lorsqu'il s'agit d'un acte condamné dans toute société moderne et démocratique. Mais je ne trouve pas vraiment plus brillants tous ces intellectuels péquistes qui ont encensé le personnage Pierre Falardeau à son décès, cinéaste accompli certes, mais détestable personnage médiatique extrémiste et frôlant le terrorisme. Si c'est comme ça que les leaders souverainistes modérés croient rallier la population, les fédéralistes peuvent dormir tranquilles, l'indépendance sera vite relayée aux calandres grecques!

À Québec, Jeff Fillion fait opposition à Labeaume. À Montmagny, mais où est donc Eric Bernard? En attendant, puisque débat politique il n'y a point ici, retrouvez-nous demain jeudi 8 octobre sur www.oieblanc.com avec une entrevue exclusive de Gilles Taillon, candidat dans la course à la chefferie de l'ADQ!

mardi 29 septembre 2009

Comme Labeaume!

Loin d'être entendu, le dernier message de Gilbert Normand dans sa chronique de la semaine passée semble faire «chou blanc» à Montmagny. Aucun maire en vue pour s'opposer à Desrosiers, aucune mairesse non plus! Personne, au point où certains ex-maires doivent être chatouillés à l'idée de revenir sur le trône. M. Normand? M. Croteau? Aurons-nous une nomination plutôt qu'une élection? La victoire sans opposition est pourtant moins heureuse pour tout politicien qui se respecte! L'équipe Desrosiers est de retour, le «Team Montmagny» à l'image de Québec, tous derrière Labeaume et tous derrière Jean-Guy à Montmagny. Espérons que l'équipe de rêve ne finira pas en «pieds nickelés!»*
Car les Magnymontois ont encore des attentes. Où est le projet de bibliothèque municipale? Le départ de la caisse du centre-ville, quel impact pour les commerces du district? Le boulevard Taché est-il plus arboré qu'il y a quatre ans? L'ouverture sur le fleuve est-elle vraiment réalisée? La Pointe-aux-Oies est-elle sur le point d'accueillir un nouveau concept de développement récréotouristique et/ou domiciliaire? Le milieu culturel bénéficie-t-il d'un lieu de création et d'exposition digne de ce nom? Des centaines d'emplois ont-ils été créés? Riopelle a-t-il fait l'unanimité des organisations de développement pour devenir la figure de proue et drainer du tourisme international? Les taxes magnymontoises sont-elles si chères en raison des nombreux services fournis aux citoyens? Le maire n'aura aucun mal à retrouver son poste, mais il devra passer son prochain mandat à mener des réalisations concrètes s'il souhaite poursuivre sa carrière municipale. Quand l'opposition officielle n'est pas au conseil, elle se constitue dans la société civile et elle devient moins contrôlable.
Donnons à César ce qui revient à César et donc à Jean-Guy ce qui revient à Jean-Guy! Si Labeaume a usé d'opportunisme avec le décès prématuré de la mairesse Boucher, il a aussi profité de la vision du maire précédent, Jean-Paul L'Allier, qui avait déjà fait beaucoup pour le positionnement de Québec. Desrosiers, et c'est tout à son honneur, a eu un maigre héritage de son prédécesseur. Desrosiers c'est donc le meilleur et qu'aucun conseiller actuel ne vienne se présenter contre lui dans quatre ans, ils sont tous pour lui!
Comme Labeaume, Desrosiers veut une équipe,
Comme Labeaume, Desrosiers n'a pas d'opposition,
Comme Labeaume, Desrosiers a voulu sa promenade.
Si la comparaison des personnages doit se faire sur la symbolique des promenades «Samuel de Champlain» et «Jardins des souches», disons que si Labeaume est le Napoléon de Québec, Desrosiers ne serait que le buste miniature de l'empereur!
* L'expression «pieds nickelés» signifie ceux qui ne sont pas portés sur le travail, elle vient soit du fait que les pieds en nickel sont trop précieux pour servir à marcher ou travailler, soit de «pieds niclés» pieds atteints de rachitisme ne permettant donc pas un travail soutenu.

mardi 22 septembre 2009

ADQ 360

À force de tourner sur lui-même, le parti nous a donné le tournis et un gros mal de cœur la semaine passée!
La sortie de Claude Roy a eu l'effet d'une petite bombe quelques instants sur les ondes du FM 93 mercredi dernier, lorsqu'il a dévoilé la mainmise d'organisateurs montréalais sur l'ADQ et qu'il a rappelé que les idées de départ de cette formation se sont évaporées pour rejoindre un centre politique où les deux partis majeurs se bataillent déjà la première place. Toutefois il a manqué de jugement en lançant des attaques d'ordre personnel à l'encontre de Christian Lévesque, actuellement dans la course au leadership de l'ADQ. Et pour ne rien arranger il s'en est pris à Robert Plouffe, journaliste de Radio-Canada, en déclarant qu'il avait nui à son parti dans les topos présentés à la télévision publique lors de la dernière campagne. Quand bien même y aurait-il du vrai là-dedans, stratégiquement il n'a pas fait un bon coup en critiquant ouvertement un membre de la colonie journalistique de la colline parlementaire.
Alors que son manuscrit nous rappelait que certains Québécois voulaient un Québec différent, ce que Mario Dumont leur avait promis, les propos de Claude Roy ont surtout accéléré la noyade de l'ADQ que Taillon et Caire avaient initiée quelques jours auparavant.
Pour ce qui est de la déconfiture de l'ADQ, comment se fait-il que tout le monde semble s'étonner de la situation actuelle? La plupart des analystes politiques n'ont-ils pas dit année après année que l'ADQ était le parti d'un seul homme, le parti de Mario Dumont, son faire-valoir? Alors pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui? Mario Dumont, tout investi qu'il est dans sa nouvelle carrière, a regardé passer le train jusqu'au 16 septembre au soir, où il a sorti sur les ondes de V, Jean Allaire, fondateur de l'ADQ qui est venu nous dire qu'il travaillait à la constitution d'un groupe de réflexion: «Avenir Québec».
Une manière subtile pour Mario Dumont de passer le message à tous que si le bordel continue, il pourrait revenir à la tête d'un nouveau parti!
Pour nous sur www.oieblanc.com, l'opération a été l'occasion de «booster» le nombre de pages vues sur le site. Plus de 5000 en une seule journée!
Yannick Patelli

jeudi 17 septembre 2009

Confidence d`un ex-député adéquiste

Les hommes politiques si friands de contacts avec la population via les médias habituellement disparaissent dans leur sphère privée dès qu’ils perdent une élection. Claude Roy a décidé lui de revenir sur son passé de député à la fois j’imagine pour combler un vide, pour atténuer l’amertume de la défaite mais aussi pour analyser le fonctionnement de son parti et de la vie sur la colline parlementaire. Alors que je n’avais pas de contact précisément avec Claude Roy lors de ses élections et lorsqu’il a été député, je me suis surpris à apprécier l’homme au fil de rencontres où il m’annonça qu’il souhaitait écrire un livre sur son passage en politique et qu’il souhaitait me donner l’opportunité de profiter de la sortie publique. Il y est franc et direct et je trouve qu’il amène un peu de renouveau dans une vie politique de plus en plus similaire d’un parti à un autre. Il a toujours des idées très à droites et renoue avec le parti adéquiste des débuts. Il assume sa différence avec la tendance prise au fil des dernières années par son parti qu’il définit comme plus centriste qu’à ses origines. Il a le mérite, qu’on soit d’accord ou pas avec lui, de nous amener à réfléchir sur le Québec que nous souhaitons pour nos enfants, demain. Il n’est pas tendre envers les autres partis mais l’essence même de son écrit a principalement de l’intérêt pour le regard qu’il porte sur sa propre organisation. Probablement des perceptions ressenties par beaucoup de québécois mais pour la première fois dévoilées par un ex-député de l’ADQ. Notre média local voit dans cette démarche une manière de lever le voile sur le mystère de la politique telle que perçue par un ancien élu mais aussi croit que la portée du document remis à notre coopérative de presse peut mener à une réflexion dans plusieurs instances politiques. Nous remercions Claude Roy d’avoir choisi de dévoiler son carnet de route en politique sur le site de www.oieblanc.com plutôt que par le biais de tout autre média national. Nous invitons bien sûr dans un souci d’équité tout autre élu ou parti désireux de s’exprimer à faire suivre son information à notre webmestre à webmestre@oieblanc.com. Précisons que M. Roy a lui-même défrayé les coûts d’impression du journal extrait de son livre qu’il a donné aux passants ce mercredi 16 septembre sur la colline parlementaire sur le modèle de distribution d’un quotidien défunt. Il a par le fait même donné un contrat à une imprimerie régionale qui s’était fait connaître médiatiquement il y a quelques mois en imprimant le Média Matin Québec, Les Presses du Fleuve ! Yannick Patelli Éditeur de la coopérative de presse L’Oie Blanche

vendredi 11 septembre 2009

Acceptez que le Québec change !

Des leaders péquistes qui se collent aux extrémistes du mouvement souverainiste dans le cadre du Moulin à paroles et un ex-premier ministre qui déclare que la loi 101 devrait s’appliquer dans les cégeps de la province, voilà bien tous les ingrédients pour que la cause souverainiste tombe en dessous des 25 % d’adhésion.

Bernard Landry en faisant cette déclaration se rend-t-il compte qu’il nuit à Pauline Marois pour son accession au pouvoir. Le voilà qui joue les belles-mères comme l’a fait si souvent Jacques Parizeau ! Cette manie d’intervenir dans le champ public lorsqu’on n’a plus de poste d’élu, est-ce un virus typique aux péquistes un peu comme une sorte de grippe H1 N1 du monde politique ?

« L'ex-leader du PQ est en faveur d'un sérieux coup de barre aux lois linguistiques, sur le front de l'enseignement, afin d'intégrer les enfants d'immigrants à la majorité francophone », nous apprenait La Presse en début de semaine.

Landry sait-il que les parents du Québec se démènent pour s’assurer que les écoles enseignent au plus tôt la langue de Shakespeare et ont parfois recours à des instances privées pour améliorer l’anglais de leur progéniture ? Nombreux sont les familles, pas seulement allophones mais francophones, qui souhaitent que leur enfant fasse au moins un an de cegep en langue anglaise pour s’assurer de son bilinguisme. M. Landry sait-il que le Québec n’est plus seulement constitué de francophones de souche et que la démographie de la province est telle que l’immigration est devenue plus que nécessaire ? Que le français soit obligatoire au primaire et au secondaire n’est-il pas la garantie que les personnes entrant au Québec connaissent la langue de Molière ? En essayant de contrôler à ce point les immigrants, il risque de créer l’effet inverse escompté et les amener de plus en plus à regarder pour d’autres provinces canadiennes.

Quelqu’un peut-il expliquer aux leaders du Parti Québécois qu’ils ont permis par le passé de grands développements pour le Québec mais qu’il est temps de reconnaître que le Québec a créé un rapport de force non négligeable au sein du Canada et qu’à vouloir toujours plus ils peuvent perdre le soutien de la population qu’ils cherchent à représenter à nouveau ? Les québécois ne sont plus seulement des québécois de souche et les mentalités ont évolué au rythme des nouveaux composants de la société québécoise. Tout comme les régimes politiques laissant place aux choix individuels ont maintenant plus d’attrait pour la population que le contrôle socialisant des gouvernants. Et ça il va falloir en prendre acte

Yannick Patelli

mardi 8 septembre 2009

Retour sur la bataille des plaines

C'est un comble! La reconstitution de la bataille des plaines n'a pas eu lieu parce qu'elle froissait les indépendantistes les plus extrémistes. Patrick Bourgeois peut se targuer d'avoir œuvré pour annuler la manifestation en menaçant de débordements par des manifestations violentes. On apprend que l'activité Moulin à paroles, dont le porte-parole n'est autre que Biz du groupe Loco Locass, accueillera le même Patrick Bourgeois pour la lecture d'un texte sur l'histoire du Québec.
Comment des hommes et des femmes politiques qui se sont dissociés de Patrick Bourgeois pour ses propos rappelant les nébuleuses années terroristes des souverainistes peuvent-ils impunément monter sur scène à ses côtés? Quelle est la crédibilité de Biz lorsqu'il nous dit que la journée ne sera pas politique alors que la liste défile des dizaines de noms d'artistes ou d'hommes politiques souverainistes? Comment peut-il être surpris de l'absence de Jean Charest alors qu'il est l'auteur de la fameuse chanson «Libérez-nous des libéraux»?
Il est difficile de croire que le Moulin à paroles n'est pas une activité politique à partir du moment où tous les intervenants sur scène, qu'ils soient artistes ou politiques, sont à 99% des souverainistes convaincus.
Comprenons-nous bien, je ne pense pas que l'activité n'aurait pas dû avoir lieu même si elle a une connotation indépendantiste, car l'histoire est toujours tributaire de qui la raconte et c'est comme ça partout dans le monde. Mais le Moulin à paroles ne peut plus avoir lieu en raison de l'annulation de la reconstitution de la bataille des plaines!
Le nouveau régional
Une caisse neuve à laquelle vous vous rendrez en auto (bravo pour l'environnement!) ou en taxi pour ceux qui ne peuvent plus conduire. À quand les navettes du centre-ville à la Caisse?
Bravo à Christian pour la venue de Simple Plan, il faut savoir garder les jeunes leaders comme lui. Le Gélinas de la place! (Ça c'est ce que je dis en public, en privé je le surnomme maintenant mon Simple!). On va bientôt tomber dans la soupe municipale et la valse des sourires va commencer. On attend de voir si des partielles fédérales se préparent ou si on devra faire avec une élection générale, quoiqu'il en soit probablement sans Crête qui essayera peut-être de devenir maire de La Pocatière. Le nouveau développement de Montmagny est commencé, on a posé la première pierre de PurcellGenesis. Un conseil: devenez producteur d'épinards!

lundi 7 septembre 2009

Le privé est un choix de vie

Le privé ici

À l’heure où politiquement est remis sur la table le débat entre les écoles publiques et les écoles privées, il serait bon de se rappeler que plusieurs parents qui mettent leurs enfants au privé le font par choix pour un programme spécifique ou un encadrement particulier correspondant à leurs valeurs, au détriment parfois de l’auto de l’année ou de vacances dans le sud. L’école privée, maintenant très démocratisée, n’est pas juste l’apanage de privilégiés.

Il faudrait plutôt préconiser une école publique plus proche des réalités et peut-être que le pouvoir décentralisé aux écoles permettrait un meilleur enseignement? L’idée de changer ou d’abolir les commissions scolaires refera-t-elle surface? Les enseignants majoritairement souverainistes seront-ils en faveur de la suppression d’un palier de décision?

Le privé ailleurs

De retour d’Europe, je vois comment le mixte privé-public fonctionne à merveille dans le monde de la santé en Europe et j’ai hâte de voir ça au Québec pour le bien de nos enfants et afin d’éviter de payer des cliniques privées pour un scanner, comme je l’ai fait l’an passé pour accélérer le processus lorsque mon fils en a eu besoin. Je me réjouis de lire dans le Journal de Québec à mon retour la chronique de Joseph Facal, vibrant souverainiste, louant l’efficacité du système de santé mixte espagnol. Les péquistes commenceraient-ils à dire la vérité au public? ( référence Journal de Québec, mardi 25 août 2009)


Le nouveau régional

Une caisse neuve à laquelle vous vous rendrez en auto (bravo pour l’environnement!) ou en taxi pour ceux qui ne peuvent plus conduire. À quand les navettes du centre-ville à la Caisse?
Bravo à Christian pour la venue de Simple Plan, il faut savoir garder les jeunes leaders comme lui. Le Gélinas de la place! (Ça c’est ce que je dis en public, en privé je le surnomme maintenant mon Simple!). On va bientôt tomber dans la soupe municipale et la valse des sourires va commencer. On attend de voir si des partielles fédérales se préparent ou si on devra faire avec une élection générale, quoiqu’il en soit probablement sans Crête qui essayera peut-être de devenir maire de La Pocatière. Le nouveau développement de Montmagny est commencé, on a posé la première pierre de PurcellGenesis. Un conseil: devenez producteur d’épinards!

jeudi 3 septembre 2009

Que cachent nos élus ?

On savait déjà que les politiciens sont de parfaits menteurs dans bien des situations. Ils minimisent les déficits à venir, cachent les mauvais rendements des placements de l’État, nient les conflits d’intérêts même quand ils sont apparents. Tout ça pourquoi ? Parce qu’ils acceptent dans bien des cas d’institutionnaliser le mensonge pour gagner quelques votes de plus.

Le début de l’été a été marqué par des suspicions de « magouilles » en politique municipale à Montréal. Les derniers jours ont mis en lumière des participations d’un ministre provincial dans une compagnie obtenant des contrats de l’ État qu’il représente. Et parfois la ligne de conduite légale ou morale est difficile à définir puisque le premier ministre actuel défend aussi le fait que les élus doivent avoir une vie professionnelle et financière avant et après leur passage dans la sphère politique. Ce qui les amène parfois à jongler avec des réalités complexes et nouvelles pour le citoyen moyen.

Mais le mensonge ne fait-il pas parti de la vie politique ? Combien d’élus n’ont pas respecté les promesses électorales ? Combien d’élus ont menti sur leur état de santé au fil des ans ? Qui savait que les dernières années de son règne, François Mitterrand combattait un cancer ? Combien d’élus ont menti sur le statut marital réel ? Mitterrand encore lui, n’a-t-il pas entretenu des années durant une double vie avec femme et enfant dans les palais de la République ? Il semble que parfois pour la bonne cause sociale et électoraliste il faille passer par là.

Les temps changent. En France, Sarkozy a dévoilé quasi quotidiennement les déboires de son couple lorsqu’il s’est séparé de Cécilia et a alimenté sa passion avec Carla avec la même ferveur dans les médias. Il s’est aussi engagé dès sa campagne électorale à dévoiler son bulletin de santé régulièrement. Et comme on a vu cet été, le moindre petit malaise lors de son jogging est relaté illico presto dans les médias partout dans le monde. Il s’est fait élire sur un concept contraire au monde politique habituel en déclarant qu’il dira toute la vérité. L’ensemble des candidats à la dernière campagne présidentielle française ont aussi décliné leur situation financière et dressé un état précis de leurs actifs.

Le gouvernement Charest a un projet pour l’éthique au niveau municipal. Prendrons-nous alors connaissance dès les prochaines élections de la situation financière de nos élus municipaux ? Et s’aventureront-ils à mettre sur la table leur dernière batterie de tests ?

Yannick Patelli

mardi 23 juin 2009

« PurCell » qu'elle était!

La vie politique est vraiment une question d'image. Les Américains haïs au Québec du temps de Bush sont idolâtrés depuis l'arrivée d'Obama à la présidence et pourtant il y a toujours autant de pauvres aux États-unis, la dette a encore augmenté, la guerre en Afghanistan continue et on court encore après Ben Laden. Mais que voulez-vous? Obama, tout le monde l'aime!

Les dernières semaines au Québec ont permis de constater que le mouvement souverainiste fait preuve de bien peu d'ouverture sur le monde. Pourquoi des montréalais chantant en anglais ne peuvent-ils pas s'exprimer dans leur langue maternelle à la fête de la Saint-Jean? La fête du Québec honore certes le français, mais le 24 juin ne doit-il pas être la fête de tous les Québécois? Un Québec moderne devrait organiser une commémoration multiethnique où l'on chante en arabe, en vietnamien, en italien... À entendre autant de conneries ces derniers jours, on n'a pas hâte au Québec souverain car on ne s'ennuie pas de l'Union soviétique!

À Montmagny, la vie est belle! Pourra-t-on dire un jour de Montmagny grâce à Jean-Guy Desrosiers qu'elle n'est « PurCell » qu'elle était? De cette ville industrielle dans les années 60 émergera-t-il un nouvel essor économique, technologique et pharmacologique?

Les planètes s'enlignent bien pour la réélection du maire actuel. Même plus besoin de nous vendre une fausse équipe, tellement l'air est favorable à Jean-Guy. Pas d'opposition encore, une bonne communication, quelques bonnes annonces répétées à souhait se chargeront de le porter au trône pour les quatre prochaines années. À croire qu'on aime Jean-Guy comme on aime Obama!

L'été arrive à grands pas. Votre journal a cette année changé son image, engagé de nouveaux chroniqueurs, relancé les contenus d'entrevues avec les journalistes, travaillé des thématiques publicitaires que nous souhaitons accrocheuses pour les lecteurs. Nous avons participé à la reprise du média publicitaire Je magasine à Québec distribué dans 150 000 portes dans la Capitale nationale. Nous invitons d'ailleurs les annonceurs de la région à utiliser ce nouveau medium pour faire connaître leurs services à l'extérieur.

Je vous souhaite un bon été. Le retour de l'éditorial est prévu début septembre et on parlera assurément d'élections municipales et fort probablement d'élections fédérales.

mardi 9 juin 2009

Dernier cadeau de Paul Crête !

On sait tous maintenant que Paul Crête brigue le poste de député péquiste de Rivière-du-Loup et qu'il finira aisément sa vie à défendre la souveraineté du Québec tout en collectant sa retraite fédérale. Mais il y a quelques jours, on apprenait que le PQ déplaçait sa conférence annuelle des présidents de Drummondville à Rivière-du-Loup. Un petit coup de pouce pour Paul!
Sauf que le Directeur général des élections considère qu'une dépense électorale est le coût de tout bien ou service utilisé pendant une période électorale pour favoriser ou défavoriser directement ou indirectement l'élection d'un candidat. Alors cette conférence tombe-t-elle sous le coup de la loi du DGE? Si oui, il y a problème.
Le candidat Crête a droit à des dépenses maximales de 63 000$ dans le comté convoité (limite déterminée par le nombre d'électeurs, soit 34 175 personnes pour 1,85$ par tête). La seule tenue de la conférence des présidents l'an passé a coûté plus de 70 000$, alors Paul Crête sera-t-il obligé de faire campagne sans pancartes et à vélo?
Quitte à déplacer de nouveau la conférence des présidents vers Drummonville, pourquoi ne pas l'amener à Montmagny dans son comté fédéral actuel? Ça serait un beau cadeau de départ à une région qui lui a longtemps fait confiance. 16 ans de mariage, c'est le temps des Noces de Saphir et la tradition veut que lorsqu'on atteint les anniversaires de pierres précieuses, il est de bon ton de faire un cadeau en conséquence à sa femme...
Voilà une occasion pour M. Crête de générer des retombées économiques avant de nous quitter.
Yannick Patelli

mardi 26 mai 2009

Des clowns pour nos vieux !

Pendant la semaine que je viens de passer au Kentucky (où je vous rassure il reste encore beaucoup de riches Américains ), au Québec il y a eu débat sur la nécessité ou non d’envoyer des clowns amuser les personnes âgées dans les maisons de retraite.

À première vue, puisque le rire est le meilleur remède à tout malheur, je trouve que c’est une bonne idée. Cela se fait beaucoup en Europe pour distraire les enfants malades dans les hôpitaux. Alors comme une fin de vie est bien souvent un retour en enfance, pourquoi pas ?

Toutefois vu le fonctionnement de la société québécoise qui a dit un jour qu’il fallait payer du monde pour garder nos enfants dès la naissance, je crains qu’une nouvelle structure aussi lourde que les CPE voit le jour et dans ce cas on va se retrouver avec une parade de clowns syndiqués. Mon remède à cela, pour que ça ne nous coûte rien: intégrer aux tâches des députés dans chacune des régions le rôle du clown pour distraire nos chers aînés. Nos hommes politiques indiffèrent les enfants, ennuient les adultes, ils peuvent bien faire ce petit effort pour nos anciens. Alors entre Norbert Morin et le prochain député fédéral, il faudra choisir le rôle de chacun. Qui sera l’Auguste et qui sera le clown blanc ?

Rappelons que l'Auguste est le clown au nez rouge, une perruque, des vêtements burlesques de couleur éclatante, des chaussures immenses. Il est totalement impertinent et se lance dans toutes les bouffonneries. Il déstabilise le clown blanc, même s'il est plein de bonne volonté.
Le clown blanc, vêtu d'un costume chatoyant, est en apparence digne et autoritaire; il porte le masque lunaire du Pierrot ! À chacun donc de choisir le casting idéal !

mardi 19 mai 2009

Vous êtes la mémoire vivante de votre région

Le journal coopératif L'Oie Blanche et oieblanc.com publient depuis la semaine passée des entrevues avec des psychologues et sociologues portant sur les enjeux et faits de société grâce à une enquête menée à travers le Québec par l'Association des hebdos et la compagnie de sondages Léger Marketing. Votre média préféré organisera le 31 mai prochain sur le même thème des rencontres avec les citoyens qui sont alors invités à venir se prononcer sur ces questions d'ordre public dans les studios d'enregistrement du Musée de la mémoire vivante (dès 10 h, au 710 de Gaspé Ouest à Saint-Jean-Port-Joli).
Comme dit notre webmestre Jean-Pierre Lemieux, à l'origine de ce projet: «Voilà une occasion unique pour les lecteurs et internautes de réagir aux faits et enjeux de leur communauté.»
Le Musée de la mémoire vivante est fier de participer à cette collecte de témoignages. Sa mission étant d'assurer la continuité de la mémoire, par le biais de témoignages et récits de vie, ce projet répond parfaitement à l'objectif ultime du musée, qui est d'amener les gens à témoigner. Son président, Monsieur Jean-Louis Chouinard, rappelle que le rôle social du musée est de contribuer à l'amélioration de la société.
Cette journée spéciale de collecte de témoignages prévue le 31 mai permettra à la population de venir réagir verbalement aux questions qui seront abordées par le journal au cours des prochaines semaines. Quelques personnalités ont d'ailleurs été invitées à y participer. Voici alors peut-être l'occasion de rencontrer MM. Crête et Morin, vos députés, ou Mme la ministre Vien. En plus des enregistrements sonores réalisés lors de cette journée et des entrevues diffusées sur oieblanc.com, le travail des journalistes sera déposé au musée à titre de témoignage écrit pour fins de conservation.
Pour de plus amples renseignements ou afin de prendre un rendez-vous pour témoigner, les gens sont priés de téléphoner au 418 358-0518 ou d'écrire à information@memoirevivante.org.

mardi 12 mai 2009

Au moins on est heureux au boulot!

Montmagny est l'une des villes au Québec où l'on aime le plus son travail (15e rang sur 125 parmi les villes québécoises) avec un indice de 87%. Les plus attachés à leur travail sont les Gaspésiens, avec 95%. Concernant notre indice du bonheur, ça se gâte un peu puisque nous sommes malgré notre 85% tout juste dans la moyenne. Est-ce parce qu'on ne travaille pas encore assez ou parce que les vies des Magnymontois sont plates en dehors du boulot?
Une large étude menée ces derniers temps par Léger et Léger et l'association des hebdos nous dévoile qui nous sommes à différents niveaux: provincialement, régionalement et dans la ville de Montmagny. Il s'agit d'un portrait des hommes et des femmes qui font notre milieu.
Politiquement, cette semaine Gilles Taillon dans une entrevue au Journal de Québec a questionné l'éthique de Paul Crête s'il cumule la pension du fédéral et le salaire de député provincial s'il gagne son élection à Rivière-du-Loup. Une autre petite pointe pour le bloquiste, après les interrogations à ce sujet de la part de Gilbert Normand dans nos pages de la dernière édition. Si M. Taillon rappelle que Jean Charest qui s'est fait élire sur un programme libéral mène une politique assez similaire aux péquistes, il s'inquiète de la dette du Québec et des coupures qui ne se font pas. Il rappelle aussi que dans un temps pas si lointain même Joseph Facal, ancien ministre du Conseil du Trésor sous le règne de Landry, avait écrit un rapport tabletté (tiens donc!) devant mener à des coupures d'organismes jugés inutiles.
Cette même semaine, les médias reçoivent un Point publié par l'Institut économique de Montréal, où l'économiste David Descôteaux établit qu'au 31 mars 2009, la dette brute du Québec s'est élevée à 151,4 milliards$, soit 49,9% du PIB annuel de la province. Malgré que le gouvernement se soit engagé à réduire cette dette à une proportion de 38% du PIB d'ici le 31 mars 2013 et à 25% du PIB d'ici 2026, qu'en sera-t-il vraiment? La dette du Québec est déjà plus élevée que la moyenne canadienne et a recommencé à augmenter, après quelques années de contrôle. Les dépenses du gouvernement du Québec augmentent en raison des coûts croissants de ses programmes. Les finances du gouvernement québécois peuvent-elles tenir le coup sans hausser indûment la dette?
M. Taillon a fini son entrevue au quotidien de Québec en laissant déjà supposer un éventuel retour de Mario Dumont. L'homme de 63 ans monte-t-il au front juste pour garder la place chaude à un Mario Dumont relooké en 2010? Toujours est-il qu'on est heureux au boulot et ça tombe bien, car on risque de payer encore longtemps au rythme où rien ne change!

mardi 5 mai 2009

Tous derrière les hommes forts!

La région s'apprête à recevoir quelque 6 000 visiteurs venus des quatre coins de la planète pour acclamer les superstars mondiales de la force lors de l'événement Fortissimus. Le journal s'est associé à l'événement parce que notre média, propriété collective de plusieurs entrepreneurs régionaux, a le devoir de porter des actions mobilisatrices pour minimiser les effets d'une crise économique potentielle dans notre région. Nous publions à partir de cette semaine la chronique de Paul Ohl qui vous permettra de découvrir tout autant l'histoire des hommes forts et leur lien avec la région magnymontoise que les différents athlètes qui feront partie de la présentation 2009. Souhaitons que cette activité soit génératrice de touristes au point de profiter aux commerces de la région.
L'organisation du Mondial de force du Canada invite les restaurateurs magnymontois à se joindre à la vague Fortissimus en portant fièrement les couleurs de l'événement. Si les restaurateurs sont invités à afficher leur fierté en portant des chandails, il est à souhaiter que toute la population se mobilisera pour accueillir cette activité de grande envergure. De là à adopter un homme fort faudrait voir, mais toujours est-il que L'Oie Blanche, le média fort de votre région, est fier de s'associer à Fortissimus et de collaborer à la réalisation d'un cahier spécial distribué à 55 000 exemplaires dans le journal Le Soleil à la fin du mois.

mardi 28 avril 2009

Pour le meilleur et pour le pire!

S'inspirer de Gilbert Normand...
Pour le meilleur et pour le pire!
On parle de nouvelle fusion de caisses Desjardins. Eh bien saviez-vous qu'en janvier 2000, soit cinq mois avant mon arrivée en poste de direction au journal L'Oie Blanche, l'équipe de la rédaction et Smer notre caricaturiste avaient eu une vision: une caisse pour toute la Côte-du-Sud! Si ce n'est pas de la voyance, qu'est-ce alors ?
Serons-nous à nouveau des précurseurs avec les idées avancées dans nos colonnes d'opinions? Si j'ai à plusieurs reprises émis des avis sur le retard de la région quant à son ouverture sur le fleuve et son manque d'intérêt pour l'œuvre de Riopelle et sa valeur touristique, espérons que nos nouveaux chroniqueurs soulèveront quelques débats pour faire avancer le milieu.
À suivre cette semaine dans la chronique de Robert Gagnon, un premier avis sur le recyclage de l'usine Whirlpool au centre-ville. Chose certaine ça ne sera pas de l'avis de tous puisque des rumeurs de démolition de certaines parties circulent déjà, mais n'est-il pas souhaitable d'analyser toutes les avenues possibles avant d'abattre un «monument» industriel comme celui-ci?
Le maire actuel prendra-t-il modèle sur Gilbert Normand (ex-maire de Montmagny maintenant chroniqueur-collaborateur à L'Oie Blanche de retour dans nos pages la semaine prochaine) pour ses bons coups comme la mise en lumière de Riopelle ou pour ses mauvais coups comme la démolition de l'ancien couvent?

mardi 21 avril 2009

Une région d'audacieux !

Assurément l'audacieux originaire de la région le plus impressionnant ces derniers temps c'est bien Bernard Lachance et son culot inaltérable qui lui a permis de se faire inviter à «Tout le monde en parle» en envoyant un message sur YouTube à Guy A. Quel front il faut pour vendre ses billets dans la rue et lancer une invitation à Oprah Winfrey pour qu'elle vienne le voir au Chicago Theater. Bravo!
Parmi les audacieux du secteur magnymontois: de nombreux restaurateurs. On a connu ces dernières années la naissance de «Au coin du Monde» et «Bistro Lafontaine», l'un étant devenu très vite le nouveau lieu «people» de Montmagny, le second le meilleur endroit pour manger la bavette, et voilà que naît le tout nouveau Yuzu... qui redouble de hardiesse avec cette cuisine ethnique à Montmagny. Bravo les entreprenants!
Mais les audacieux sont aussi en politique. Paul Crête qui bientôt briguera un poste de député péquiste. Il remisera ses cartons bloquistes en espérant sûrement une place dans le prochain gouvernement de Pauline Marois, si elle finit par se rendre au pouvoir un jour. Qui n'a pas d'audace n'a pas de place disais-je récemment? Un petit audacieux au municipal c'est Jean-Guy Desrosiers qui, sans rien réaliser de majeur dans son premier mandat, bénéficie de l'impact positif de plein de petits nouveaux projets qu'il a insufflés par un dynamisme nouveau en début de mandat. Au point de nous vendre allégrement maintenant que les grandes réalisations feront partie de son deuxième terme: bibliothèque, nouvel hôtel de ville, aménagement de la Pointe aux oies... Le journal le rencontrait mercredi dernier avec quelques citoyens. Il y a bien des espoirs de développement, mais il reste quelques déceptions évidentes à l'issue de cette rencontre. On comprend qu'il faut faire une croix sur la salle de spectacle et on ne comprend toujours pas quand Montmagny aura une fenêtre sur le fleuve.

mardi 14 avril 2009

Du nouveau au journal et rendez-vous au Salon!

Vous aurez l'occasion d'en savoir plus sur nos nouvelles activités web et sur les nouveautés du journal lors du salon de l'habitation ce week-end en venant nous y visiter. Venez nombreux! Et découvrez en grand format dans notre kiosque notre maire en César, empereur de la «pilule»!
Découvrez avec cette édition notre nouvelle Une plus actuelle. Notre logo maintenant carré pourra être disposé sur fond bleu ou incrusté dans la photo de première page, selon les besoins visuels. Toujours plus de couleurs avec des photos «process» dans les pages 3, 4 et 5 et une caricature en couleur chaque semaine. Aussi vous noterez que nous créons un environnement spécifique pour l'immobilier qui prend maintenant place à la fin du journal. Les sports précéderont donc maintenant les petites annonces. Pour ce numéro spécial qui annonce nos changements, nous voulions une «Une» marquante. Quoi de mieux qu'une photographie «légèrement» repensée du premier échevin de la ville-centre? Ave Jean-Guy! Sur le plan rédactionnel, nous vous offrons la possibilité, en plus des contenus de nos deux journalistes, d'accéder à des chroniques thématiques en primeur sur le web puis reprises dans le journal qui vous sont présentées en totalité dans ce numéro et qui reviendront en rotation par groupes de deux ou de trois selon les semaines. N'en doutez plus, L'Oie Blanche par sa double version «papier» et «web» est véritablement le média numéro 1 de votre région!
Crête en primeur sur le web du journal Numéro 1!
Belle publicité pour notre web que l'annonce de Paul Crête sur son rapprochement avec le PQ, puisque nous avons été les premiers à vous dire qu'il avait des vues politiques pour rejoindre la formation souverainiste provinciale dès le 24 mars dernier. J'ai moi-même repris l'information dans notre édition papier du journal quelques jours après. Récemment Le Soleil l'a aussi relayée. Nous ne pouvions espérer une plus belle coïncidence pour vous démontrer le dynamisme de notre site Internet et vous inviter à le visiter quotidiennement sur www.oieblanc.com * Paul Crête sent-il un nouveau timing au Québec qui pourrait redonner le pouvoir au PQ dans quelques courtes années? Le départ des étoiles libérales, Couillard puis Monique Jérôme-Forget, associé à l'affaiblissement absolu de l'ADQ depuis des mois lui donnerait-il des ailes?
* Extrait de mon webéditorial du 24 mars: «Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je suis tombé nez à nez dans un salon du restaurant Le Parlementaire avec Paul Crête, qui s'est empressé de me dire qu'il n'était pas là pour négocier un transfert au Parti québécois (...). Je l'ai cru jusqu'à ce que j'entende (...) Pascal Bérubé, député de Matane (...) l'interpeller (...) «Il reste une place pour toi ici!». Il lui sera maintenant difficile de défendre que le Parti québécois n'essaie pas de le séduire...

mardi 7 avril 2009

Qui n’a pas d’audace, n’a pas de place…

Une p’tite pilule, une p’tite granule… Une nouvelle Une !

Alors que Rivière-du-Loup vit des problèmes de drogue avec une circulation de pilules euphorisantes, Montmagny rêve de créer la première usine à pilules avec Purcell-Purgenesis. On commence à être impatient ! Si ça marche pas, la pilule va être dure à avaler.

Du temps du maire Croteau (eh oui on ne l’a pas complètement oublié) la ville voulait son boulodrome; avec Jean-Guy, on mise sur les hommes forts… Disons que si la politique se décode par la symbolique, on voit où chacun veut nous mener… Et pourtant à la défense de M. Croteau, c’est tellement l’fun la pétanque (je fais mon mea culpa, j’aime ça !! avec un pastis of course!)

Bientôt le salon de l’habitation. Venez visiter le kiosque de L’Oie Blanche et tentez de gagner un crédit voyage en collaboration avec Club Voyages Montmagny. Notre thématique vous transportera dans la Rome antique grâce à la création de Chantal-Jane Garant, artiste en arts visuels de notre région.

Nous vous présenterons nos nouveautés sur le web, notre équipe qui réalise le journal de semaine en semaine (pour certains depuis presque 20 ans) et nos nouveaux chroniqueurs, puisque votre journal a décidé d’ouvrir des colonnes à quelques «columnistes» dans des domaines d’intérêt général: Politique et Développement avec Gilbert Normand, Environnement et Développement durable avec Marie Pépin, Patrimoine et Société avec Robert Gagnon, Finances et Économie avec Philippe Gamache, Nutrition et Bourse alimentaire avec Jude Bonneau.

Surveillez aussi dès le 15 avril notre nouvelle Une et notre nouvelle maquette! Nous essayons comme toujours d’en faire toujours plus pour satisfaire nos lecteurs et nos annonceurs.

* Comme directeur d'une coopérative de presse régionale, je suis très fier de voir que le projet Les Presses du Fleuve que j'ai imaginé en 2003 après analyse de la situation de quasi-monopole dans le monde de l'impression rotative est devenu réalité en 2005 et se porte plutôt bien quatre ans après l'ouverture de la compagnie. La coopérative de presse L'Oie Blanche a démontré par ses actions qu'en plus de servir ses intérêts en développant son propre fournisseur, elle agissait comme moteur économique pour sa région. Qui n'a pas d'audace, n'a pas de place.

mardi 31 mars 2009

La guerre des Plaines... arctiques!

Le Canada vient de réaffirmer avec force la souveraineté du Canada sur son espace maritime. Entre la Russie qui envisage de militariser l'Arctique et la revendication par la France de renégocier ses droits sur le plateau continental entourant l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, le Canada a du pain sur la planche. «Nous sommes intraitables sur la défense de la souveraineté canadienne sur l'Arctique à l'égard de nos alliés et des pays qui pourraient avoir des velléités à l'attaquer», a déclaré M. Cannon, ministre des Affaires étrangères du Canada.
La région arctique recèle d'immenses ressources convoitées par la Russie et le Canada mais aussi par le Danemark, la Norvège et les États-Unis. Les Russes affirment même que toute une partie des fonds marins de l'Arctique sont leur propriété parce qu'il s'agit d'un prolongement du plateau continental sibérien. La France veut quant à elle rouvrir le dossier de la délimitation du plateau continental de Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel proche des côtes canadiennes. Le Canada estime pourtant que tout ceci est une histoire réglée depuis 1992. L'archipel français s'était alors vu octroyer une zone économique exclusive de 12 milles marins à l'est et de 24 milles à l'ouest, avec un corridor nord-sud de 200 milles de long par 10 milles de large.
L'intérêt économique de cette zone reposait alors sur la pêche à la morue, dont les stocks se sont, depuis, effondrés. On pourrait croire que tout ce beau monde tient à défendre la virginité des lieux par souci environnemental; ne vous y trompez pas, il s'agit plutôt de la prochaine guerre de l'énergie car les sous-sols sont détenteurs de réserves importantes de gaz et de pétrole. Chose certaine, avec ma double nationalité canadienne et française, je sortirai gagnant de cette bataille-là !
Divergence franco-québécoise
En France un sondage est sorti tout récemment où l'on disait que le niveau de confiance des Français envers les syndicats atteignait 57%. Au Québec, on apprend cette semaine que le niveau de confiance envers ces organisations est de 13%!

mardi 24 mars 2009

Un trio à l'assemblée!

Ma journée au parlement jeudi m'a permis de croiser en quelques heures dans l'enceinte de la politique provinciale une belle brochette de la vie politique magnymontoise: Norbert Morin, objet principal de ma présence sur les lieux, Denis Laflamme ex-candidat conservateur et Paul Crête, l'imbattable et «cachottier» député bloquiste!
Le PQ le nouveau de défi de Paul Crête?
Initialement à l'assemblée nationale afin de réaliser une entrevue WebTV avec Norbert Morin pour notre site www.oieblanc.com, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je suis tombé nez à nez dans un salon du restaurant Le Parlementaire avec Paul Crête, qui s'est empressé de me dire qu'il n'était pas là pour négocier un transfert au parti Québécois. Il ajoutait même qu'il était bien en ces lieux pour échanger sur les problématiques de la politique internationale, notamment avec Louise Beaudoin afin d'arrimer les programmes des deux partis. Je l'ai cru jusqu'à ce que j'entende, juste avant la période de questions au salon bleu, Pascal Bérubé, député de Matane, debout sur le plancher du salon l'interpeller très amicalement au balcon des visiteurs et lui dire «Il reste une place pour toi ici!». Il lui sera maintenant difficile de défendre que le parti Québécois n'essaie pas de le séduire pour qu'il le représente dans l'ex-circonscription de Mario Dumont aux prochaines partielles.
Denis Laflamme, croisé aussi au Parlementaire, n'était apparemment que de passage à titre privé puisque retourné à des fonctions de dirigeant dans une entreprise pharmaceutique!
Oui à la bataille des Plaines!
Et Norbert Morin, le centre même de notre démarche du jour, nous a donné une entrevue pour le WebTV (voir www.oieblanc.com) où il fait preuve d'une assurance qu'on ne lui a pas connue lors de la dernière campagne. Est-ce le fait de retrouver de vieilles pantoufles en retournant au Parlement où il se sent comme un poisson dans l'eau, même s'il a tendance à se perdre un peu dans l'aquarium? On aura appris que notre député fera tout pour s'assurer de boucler le dossier PureGenesis auquel il croit en affirmant: «Ça marchera». Il nous confie aussi que même s'il n'est pas sorti publiquement lors de la «crise des plaines», il était favorable à la commémoration du fait historique de la Bataille des Plaines d'Abraham... Dommage que les élus qui y voyaient un acte bénéfique pour Québec n'aient pas osé prendre position. À l'image du Red Bull, une mobilisation aurait peut-être fait renverser la vapeur!

mardi 17 mars 2009

Les coops, notre moteur!

Les coops sont des moteurs de développement au Québec comme dans notre région. Le congrès des coops qui s'est tenu la semaine passée à Québec a donné, au regard des turbulences économiques actuelles, l'occasion d'offrir du crédit aux entreprises coopératives axées sur le rendement mais aussi sur la solidarité et le «pouvoir ensemble».
Les coops, parfois dénigrées dans les milieux d'affaires, vivront-elles leur revanche face aux déboires du capitalisme pur? Les coops sont un gage de succès. Certaines coops peuvent même impressionner par l'importance de leur chiffre d'affaires et c'est le cas d'Agropur qui génère trois milliards par an.
Dans notre région aussi, certaines coops font preuve de succès financier et d'implication sociale. Il suffit de penser par exemple à Desjardins ou à la coopérative d'alimentation IGA.
Le conférencier invité Bernard Landry nous a convaincu une fois de plus de son atout de tribun hors pair, au point de nous rappeler que tous les politiciens n'ont pas ces grandes qualités d'expression et de passion. Et je ne cite pas de noms... Bernard Landry a aussi expliqué la mort du communisme, l'illusion du capitalisme sans contrôle. Il nous a parlé de la force de la jeunesse québécoise qu'il côtoie encore comme prof de l'UQAM, en nous rappelant que les étudiants sont passés d'antimondialistes à intermondialistes. Parmi ses étudiants, 100% ont déjà voyagé au moins une fois en Europe et 50% au moins une fois en Asie. L'avenir sera donc multiculturel, puisque la jeunesse est l'avenir d'un pays. M. Landry n'a pas manqué de marquer son intervention d'une certaine dose d'humour, notamment par cette citation de Vladimir Poutine: «Poutine a dit: ceux qui n'ont pas la nostalgie du communisme n'ont pas de cœur et ceux qui veulent le rétablir n'ont pas de tête». Que dire de plus!

mardi 10 mars 2009

On est riche

De retour de relâche avec mon fils, je n’étais cette semaine pas très allumé sur un sujet éditorial mais Josette-la-Maquette, notre bien-aimée collaboratrice responsable du placement des pubs dans le journal, m’a inspiré ce titre!
En me demandant si son mari pourra prendre sa retraite au moment venu à la suite des déboires de la Caisse de dépôt, j’ai essayé de me faire positif puisque j’ai écouté religieusement lundi midi les arguments «rassurants» de l’ancien directeur de la Caisse de dépôt, Henri-Paul Rousseau.
La caisse est plus riche en 2009 qu’elle ne l’était en 2003 selon M. Rousseau car elle a fait plus d’argent dans les cinq dernières années que durant toutes les années 90. Et le mauvais bilan dévoilé ces derniers temps est aussi interrelié à la crise internationale qui a dévalué la valeur des actifs de la caisse, nous a expliqué le directeur démissionnaire. Il a donné pour exemple les immeubles dont l’organisme québécois est propriétaire à Londres et qui ont perdu de leur valeur, mais qui existent encore et feront remonter les actifs de la caisse lorsque l’immobilier reprendra.
Comme a dit alors notre «sulfureuse» et «concupiscente» Céline à la production (dixit Guy-A Lepage à propos de la célèbre Céline Galipeau): «C’est beau comme on peut tout faire dire aux chiffres». Messieurs les comptables, une chance que vous êtes là pour nous remonter le moral quand on pense que tout va mal!
Mais l’économie capitaliste étant basée sur la confiance et la consommation, après une déferlante de mauvaises nouvelles, si les médias en mettaient un coup positif le vent tournerait-il? Les vrais voleurs sont-ils les capitalistes, quand on voit que même un syndicat comme la FTQ sensé représenter le monde ouvrier est capable de dépenses mirobolantes?

mardi 3 mars 2009

Les deux mains sur le guidon

Il fut un temps où les journalistes devenaient politiciens. Il semble bien que le phénomène inverse soit enclenché: Les Facal, Payette, Frulla, Landry, Grégoire, Gauthier, Charbonneau... en sont des exemples parfaits. Et voilà maintenant Mario Dumont qui mènera une émission d'affaires publiques à TQS. Est-ce à dire que le pouvoir est maintenant plus assuré en opérant dans les médias que dans l'univers politique? C'est inquiétant!
Alors que Charest voulait avoir les deux mains sur le volant, devrait-il prendre le chemin des studios de TV pour mener à bien ses idées? Parce qu'aujourd'hui dans son cheminement politique après le marasme de la Caisse de dépôt, il risque plutôt de se retrouver les deux mains sur le guidon d'une trottinette!
Rappelons-nous quand même que les libéraux criaient haut et fort contre le gouvernement péquiste qu'une perte de 30 millions de dollars était une catastrophe lorsqu'ils étaient dans l'opposition, alors que dire d'une perte de près de 40 milliards de dollars? C'est presque un cas de démissions collectives des députés libéraux, juste pour l'honneur, et une reprise générale des élections mais bon, les jeux sont faits et les Québécois oublient vite les mauvais coups!
Très vite Mario Dumont verra peut-être qu'il y a plus d'argent à faire à la TV et qu'il augmente ainsi son influence sur le peuple québécois en entrant dans vos salons plutôt que dans celui de l'assemblée nationale.

mardi 24 février 2009

Retour de Claude Roy

Claude Roy affirme que Philippe Couillard ferait un chef intéressant pour l'ADQ même s'il ne croit pas à son retour en politique. Rencontré vendredi dernier, l'ancien député adéquiste réitérait que l'ancien ministre de la Santé du gouvernement Charest l'a bel et bien approché lors d'un voyage de pêche pour connaître son intérêt à se présenter pour le Parti libéral, n'en déplaise au libéraux locaux. Claude Roy, désabusé du système politique, ne briguera pas le poste de chef de l'ADQ mais ne se privera pas de commenter les travers de ses ex-collègues pour affirme-t-il s'assurer que l'ADQ représente le «vrai monde». Localement, il ne ferme pas la porte à une candidature à la mairie de Montmagny pour reprendre les traces de son grand-père s'il a une équipe derrière lui. Retrouvez l'entrevue sur www.oieblanc.com
Les Plaines: des réactions en chaîne
Perceptions divergentes: voir la rubrique Opinions. Sans trop en rajouter, les chiffres parlent. Aujourd'hui la Guadeloupe vit des émeutes, les autochtones se révoltent face aux grandes familles venues s'installer de métropole: 3 % de la population blanche originaire de la France détient 80% des richesses de l'île. Heureux Québec dans le Canada où les francophones ont le contrôle de leur province et d'une bonne partie du gouvernement fédéral?
Norbert existe encore
J'ai retrouvé Norbert Morin. Deux apparitions en une semaine pour Saint-Morin. Je l'ai croisé à l'assemblée générale annuelle de la SCA Montmagny et nous avons déjeuné ensemble au déjeuner Desjardins sur la situation économique.
Une bibliothèque en 2009 à Montmagny ?
Desjardins a organisé une conférence avec un économiste pour nous dire que l'avenir n'est pas effrayant pour la région, juste une faible récession dans Montmagny-L'Islet! Dans les réalisations qui aideront la région dans son développement, Desjardins a présenté la construction d'une bibliothèque municipale. Ou bien il y a quelqu'un de très cachotier à la Ville ou quelqu'un de très mal informé à la banque! Une question intéressante lors de l'échange, venant d'un entrepreneur: « Face à la crise, la réduction des ristournes est-elle un bon choix pour aider à la relance de la consommation? » et un commentaire de Réjean Lévesque qui a fait s'esclaffer la salle: «Pour redonner confiance au monde, ne devrait-on pas envoyer les journalistes en vacances?». Qui paye le billet d'avion?

mardi 17 février 2009

Les Plaines sont vides

La bataille entre Wolfe et Montcalm a eu lieu en 1759, alors 250 ans après est-ce qu'on peut respirer par les deux narines? Il semble bien que non puisqu'une poignée de terroristes ont réussi à faire annuler par des menaces de violence explicites la commémoration qui devait se tenir l'été prochain à Québec.
Ce n'est pas renier d'être francophone que de souligner un fait historique qui au lieu de faire de vous autres Québécois des Français, a fait du peuple québécois des francophones d'Amérique.
Si Montcalm avait gagné contre Wolfe, vous seriez aujourd'hui français comme les Français de Saint-Pierre et Miquelon ou de la Guadeloupe! Un territoire des DOM-TOM ni plus ni moins et donc une ancienne colonie. Les souverainistes ont beau s'émerveiller devant l'éventuelle reconnaissance de la France en cas de victoire de la souveraineté au Québec, c'est justement oublier le passé colonialiste de mon pays d'origine.
En 1759, les Français vaincus par les Anglais en ont certes bavé mais c'est peut-être ce qui donne aujourd'hui des francophones d'Amérique, enviés dans le monde entier pour leur mobilité, leur franchise, leur pragmatisme... Tiens donc, juste des qualités que l'on reconnaît aussi aux Anglais!
Un Québécois pour un Français est un lointain cousin qui parle français, mais qui pense et fonctionne comme un anglophone d'Amérique. Le meilleur des deux mondes! Pourquoi ne pas en être fier? À voir les méthodes déployées par l'aile radicale souverainiste ces derniers jours, ça donne juste le goût de passer de souverainiste mou (j'ai voté oui en 1995) à fédéraliste endurci. Pourquoi les défenseurs du Canada ne sortent-ils pas de leur tanière? Charest aurait-il des mensonges à se faire pardonner par son électorat depuis sa dernière campagne (la Caisse de dépôt peut-être!!) au point de ne plus prendre position pour le Canada? Et localement quelqu'un a-t-il vu Norbert Morin? L'Oie blanche est sur le point de lancer un avis de recherche.
NB : DOM-TOM permet de désigner collectivement l'ensemble des terres sous souveraineté française situées hors métropole. Ces territoires sont d'anciennes colonies françaises

dimanche 15 février 2009

Où est la crise?

Alors que les médias internationaux et nationaux nous dépriment un peu plus tous les jours en nous annonçant une crise économique plus dévastatrice que la crise de 1929, Québec et sa région limitrophe semblent bien peu souffrir de quoique ce soit.
Avez-vous croisé un seul commerçant dans la région vous spécifiant que son chiffre d`affaires est en chute libre? Ses REER oui mais pas son chiffre d`affaires! Québec serait mieux préparé à affronter la tempête grâce au nombre d`emplois dans la fonction publique détenus par ses citoyens mais dans Montmagny-L`Islet, secteur industriel et commercial, l`air du temps n`est pas morose non plus.
L`entreprise René Corriveau et Fils vient d`annoncer une relève confirmée, Bernier Imprimeurs achète la maison d`édition La Plume d`oie, l`École internationale de musique nouvellement implantée dans le centre-ville connaît un engouement au-delà des espérances de ses promoteurs, La Coop Montmagny achète le Centre de rénovation du Cap, des travaux d`infrastructure qui totaliseront 20 millions de dollars sont en cours à l`Hôpital de Montmagny. La vie est belle! Serions-nous tous trop optimistes?
Les médias en crise sauf les hebdos!
On entend aussi que les médias traditionnels sont à l`article de la mort. C`est sans compter sur les hebdos du Québec qui échappent à la crise des médias traditionnels. Le directeur du marketing de l`association des Hebdos du Québec, Gilbert Paquette, déclare même: «L`industrie de la presse hebdomadaire va très bien».
Pourtant, le tirage des quotidiens est en baisse et on observe aussi une diminution de l`écoute de la radio et de la TV, particulièrement chez les jeunes. La presse hebdomadaire du Québec est une industrie en croissance, dont le tirage a été en hausse de 3,1% de 2003 à 2007.
On assisterait donc face à l`information générale morose dans le monde à un intérêt croissant pour l`information de proximité. L`hebdo est le média qui est même le plus consulté pour son contenu publicitaire, puisque plus de 70% de la population magasine dans un rayon de cinq kilomètres de son lieu de résidence.
Ah oui j`oubliais, la crise est peut-être simplement identitaire, à lire encore les opinions publiées cette semaine.
NB : Hebdos Québec regroupe 151 journaux hebdomadaires d`actualité locale et non spécialisés, qui représentent 94% du tirage de la presse hebdomadaire en langue française au Québec.

L`heure de vérité pour les politiciens

Bien souvent, nous sommes plusieurs à ironiser sur le rôle des politiciens et à trouver qu`ils paradent bien plus qu`ils n`agissent concrètement. Un cas précis à Montmagny nous permettra d`évaluer dans les prochains mois l`utilité ou non d`avoir tel ou tel représentant politique. Avec l`accident de train survenu en 2007, le maire Jean-Guy Desrosiers (JGD) avait obtenu du CN le ralentissement des trains de 96 km/h à 64 km/h le temps de l`enquête.
Aujourd`hui, le CN prétend que la vitesse n`est pas la cause de l`accident et n`entend plus les arguments du maire. Selon le CN, l`accident pourrait avoir été causé par la rupture d`une aiguille à partir de l`un de ses trous d`éclissage bien plus que pour une raison de vitesse. Il s`agirait donc de mettre l`énergie sur l`entretien plutôt que sur la rapidité des trains.
JGD, connu pour sa tendance politique libérale/conservatrice, est appuyé de surcroît par le député fédéral bloquiste Paul Crête. Réussiront-ils à influer sur le cours des choses et à faire respecter la population de Montmagny, ou ne feront-ils que parler dans le vide? S`ils n`obtiennent aucun résultat auprès du CN, vous aurez une démonstration factuelle du peu de pouvoir des hommes politiques municipaux ou des députés fédéraux de l`opposition. S`ils obtiennent des réponses favorables à leur manifestation, ils pourront prétendre jouer un rôle actif pour leur milieu de vie. Et bien évidemment avec l`approche des élections municipales fin 2009, Jean-Guy Desrosiers, s`il réussit ce coup-là, vient de se donner un atout pour une réélection facile. L`heure viendra alors entre lui et le député bloquiste sur la paternité du revirement du CN.
Concernant la commémoration de la bataille des plaines, l`Histoire est l`Histoire et on ne la refait pas. Je ne vois pas pourquoi une activité telle que celle-ci sur des lieux appartenant au Canada ne pourrait avoir lieu et cela quoiqu`il en soit de l`avenir du Québec. Je pense sincèrement que les «indépendantistes» ne s`aident pas à créer des controverses qui divisent plutôt que d`unir le monde derrière leur cause. L`avenir dira s`ils avaient la bonne stratégie.

Les sagas

Sous le soleil de Montréal, une saga conjugale entre un milliardaire et son ex-conjointe tourne au véritable cirque! Et pourtant la question est grave, le patrimoine acquis comme conjoint de fait est-il propriété familiale ou personnelle? À Québec, la saga alimentée entre la députée Agnès Maltais et la ministre fédérale Josée Verner tourne au ridicule. Et pourtant il est assez évident qu`il y a 250 ans, les Anglais ont battu les Français. Alors que tous glorifient Barack Obama pour sa capacité à unir toutes les origines, les péquistes n`ont-il pas honte de faire encore du millage sur l`identité francophone pour une simple commémoration de la commission des champs de bataille qui jusqu`à preuve du contraire est fédérale, donc issue d`un pays bilingue? Et si le Québec un jour acceptait comme le dit si bien Barack sa double identité? Que de foin pour rien, quand on sait qu`en réalité les anglophones dans la Ville de Québec ne sont pas plus de 1%.
À Montmagny, deux sagas et demie à suivre. Pas mal, non pour une petite ville de 12 000 habitants? La bataille entre les habitations Panet et la Coopérative de service à domicile de la MRC de Montmagny dans laquelle certains cherchent à décapiter Louise Soucy, la directrice. Et la saga de la Chambre de commerce avec le départ du directeur général entré en fonction l`automne dernier! Y a-t-il un organisme plus instable à Montmagny? Ah oui, peut-être l`Office du tourisme! Deux organisations qui se disputent le trophée de la période la plus courte pour garder un directeur général.
Concernant l`éditorial de la semaine passée et pour répondre à Mme Vicky Vézina, je faisais référence à la situation de grève chez Maxi, qui ne semble pas beaucoup émouvoir les décideurs locaux. Je rappelais que cette situation accentue une tendance à la consommation externe et je ne remettais absolument pas en cause la qualité des produits IGA, mais constatais plutôt un état de fait: que la consommation «low cost» est une réalité pour plusieurs familles. Quant au faible coût des articles «Nos compliments», c`est un fait dans la gamme de produits qu`ils représentent, mais force est de reconnaître que certains acheteurs se limitent à des achats de base à très bas prix. Et nous sommes en tant que coopérative de presse bien conscients de l`implication de la coopérative d`alimentation à bien des niveaux.

C`est MAXI calme

C`est le moins qu`on puisse dire! Alors qu`un commerce d`alimentation majeur dans le domaine du «low cost» est en grève depuis le 24 octobre dernier, c`est le calme plat. On ne peut pas dire que la partie syndicale de chez MAXI se manifeste terriblement. Peut-être parce qu`elle se sait prise en sandwich entre les volontés des personnes qu`elle représente et la réalité d`une négociation qui se fait pour plusieurs magasins en même temps? Comment obtenir autant pour une grande surface à Montmagny quand le chiffre d`affaires est loin d`accoter celui de grandes surfaces dans la région de Québec?
En attendant, comme le dit une lectrice qui m`a joint cette semaine «Tout le monde n`a pas les moyens de remplir son panier d`épicerie chez IGA et cela crée des fuites commerciales vers Lévis».
Où sont donc les députés et le maire dans ce cas-ci pour travailler à une reprise commerciale? Mais il est vrai qu`il a fait bien froid ces derniers temps pour mettre son nez dehors!
IGA, reconnue pour sa qualité supérieure et ses produits frais et qui à Montmagny est une coopérative d`alimentation devra-t-elle en plus des caisses ajoutées il y a quelque temps prévoir une section «bas prix» pour satisfaire tous les types de clientèle?
Chose certaine comme le dit notre lectrice, il faudrait que Montmagny se mobilise pour une action et si ce n`est pas le retour du Maxi, est-ce par une politique marketing pour garder la clientèle des achats à bas prix dans la région? Ou serait-ce le temps pour la municipalité de travailler à la venue d`un Wal-Mart pour retenir la consommation localement?
À vos motoneiges
N`oubliez pas, nous attendons encore des inscriptions pour la randonnée L`Hiver des gens d`affaires que le journal organise le 28 janvier prochain en motoneige. Écrivez-moi à oieblanc.direction@globetrotter.net ou appelez au journal au 418-248-8820.

L`hiver des gens d`affaires

Les gens d`affaires ont l`habitude de se retrouver sur du gazon vert au printemps pour jouer au golf et parler business.
Il serait bien improbable de retrouver un balle de golf dans 25 centimètres de neige, c`est pourquoi le journal L`Oie Blanche en association avec plusieurs organismes et commanditaires locaux a décidé de lancer une première édition de la journée «L`hiver des gens d`affaires» qui se tiendra le mercredi 28 janvier prochain.
Au cours de cette activité, nous visons à organiser une journée rencontre pour les gens d`affaires et quiconque souhaite maximiser ses relations avec le réseau commercial et entrepreneurial de la région. Pour ce faire, nous vous invitons à enfourcher une motoneige et à participer à une virée dans les sentiers environnants de la MRC de Montmagny.
Inscrivez-vous dès maintenant en contactant le journal au (418) 248 8820 ou en m`écrivant directement à l`adresse suivante: oieblanc.direction@globetrotter.net pour connaître le détails de l`activité.

Un univers impitoyable!

La dernière campagne politique est-elle un triste remake du célèbre feuilleton Dallas? Rappelez-vous, dans la série le personnage central JR Ewing est un redoutable homme d`affaires, manipulateur et sans scrupules mais permanent durant les 14 saisons que dure le feuilleton. Aurons-nous droit à quatorze saisons de Jean Charest? Rappelez-vous, dans la dernière campagne il y avait Pauline Marois et dans Dallas une certaine Sue Ellen souvent sur le bord de l`hystérie, ça ne vous rappelle pas quelqu`un lors de sa fausse victoire: «Permettez-moi de vous parler, mais permettez-moi de vous parler, je veux vous parler, je veux vous parler!!!». Il y avait aussi bien des personnages secondaires comme Jenna Wade, le premier amour de Bobby, ou Digger Barnes, des adéquistes peut-être!
Si on veut faire une analogie locale avec Dallas, il est certain que Norbert Morin serait Miss Elie, la femme de Jock, patriarche de la famille, joué un temps par Barbara Bel Geddes puis remplacé par Donna Reed (Claude Roy) que la production doit ramener après une audience en chute libre et de nombreuses lettres de mécontents. Barbara Bel Geddes réintègre le feuilleton la saison suivante comme Norbert rechausse ses vieux souliers de député. En 1988 c`est Pamela (Guy Bélanger) qui veut quitter la série. Elle est défigurée dans un accident de voiture et part loin de sa famille pour se faire soigner et les producteurs se gardent ainsi un retour possible mais ça ne sera jamais le cas. Que fera notre Pamela locale?
Tout le monde se demande qui est alors le beau Bobby joué par Patrick Duffy. Mario Dumont qui comme Patrick Duffy en 1986 quitte Dallas pour mener une autre carrière? Celui-ci revient la saison suivante car réclamé par les fans de la série. Il apparaît alors à la dernière minute lors du tout dernier épisode, alors que Pamela Ewing vient de se réveiller. On apprend au début de la saison suivante que tout ce qui s`est passé depuis un an a été simplement rêvé par Pamela. Revirement scénaristique qui permet la réapparition de Bobby. À suivre pour Mario!
Rappelez-vous le final de Dallas, JR, saoul et esseulé, un pistolet en main, lorsqu`il rencontre un mystérieux Adam. Bobby arrive alors et entend un coup de feu. Qu`arrive-t-il à JR? On apprend cinq ans après qu`il est parti en Europe et que le coup de feu a été tiré dans le miroir. Un exil en vue pour Jean Charest?
Le succès de Dallas donne naissance à un autre feuilleton, Côté Ouest, se pourrait-il qu`il s`agisse de la prochaine campagne fédérale?
Bonnes fêtes à tous et retour des éditoriaux en 2009.