mardi 10 mars 2009

On est riche

De retour de relâche avec mon fils, je n’étais cette semaine pas très allumé sur un sujet éditorial mais Josette-la-Maquette, notre bien-aimée collaboratrice responsable du placement des pubs dans le journal, m’a inspiré ce titre!
En me demandant si son mari pourra prendre sa retraite au moment venu à la suite des déboires de la Caisse de dépôt, j’ai essayé de me faire positif puisque j’ai écouté religieusement lundi midi les arguments «rassurants» de l’ancien directeur de la Caisse de dépôt, Henri-Paul Rousseau.
La caisse est plus riche en 2009 qu’elle ne l’était en 2003 selon M. Rousseau car elle a fait plus d’argent dans les cinq dernières années que durant toutes les années 90. Et le mauvais bilan dévoilé ces derniers temps est aussi interrelié à la crise internationale qui a dévalué la valeur des actifs de la caisse, nous a expliqué le directeur démissionnaire. Il a donné pour exemple les immeubles dont l’organisme québécois est propriétaire à Londres et qui ont perdu de leur valeur, mais qui existent encore et feront remonter les actifs de la caisse lorsque l’immobilier reprendra.
Comme a dit alors notre «sulfureuse» et «concupiscente» Céline à la production (dixit Guy-A Lepage à propos de la célèbre Céline Galipeau): «C’est beau comme on peut tout faire dire aux chiffres». Messieurs les comptables, une chance que vous êtes là pour nous remonter le moral quand on pense que tout va mal!
Mais l’économie capitaliste étant basée sur la confiance et la consommation, après une déferlante de mauvaises nouvelles, si les médias en mettaient un coup positif le vent tournerait-il? Les vrais voleurs sont-ils les capitalistes, quand on voit que même un syndicat comme la FTQ sensé représenter le monde ouvrier est capable de dépenses mirobolantes?

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