mercredi 2 décembre 2009

Je dis non au durcissement de la loi 101!

Je comprends le besoin de s'assurer que tout enfant et adolescent élevé au Québec parle et écrive le français mais de grâce, Mme Marois, laissez donc les jeunes une fois rendus au Cégep choisir leur destin! Autant le Québec doit rester une terre francophone en Amérique du Nord, autant ses occupants doivent être en mesure de s'exprimer en anglais. Jusqu'à preuve du contraire, la province fait encore partie d'un ensemble appelé Canada et les carrières de la nouvelle génération ne seront pas forcément en territoire provincial!

On peut essayer de nous faire peur avec le français qui fout le camp à Montréal mais, jusqu'à preuve du contraire, lorsque je me balade au marché Atwater c'est en français que je peux acheter du fromage ou des fruits et légumes! Et lorsque je déambule quelques fois par année sur le Mont-Royal, c'est en français qu'on me loue un pédalo pour flâner sur le Lac aux castors!

Le Cégep en anglais est peut-être la seule assurance pour plusieurs francophones de véritablement maîtriser la langue de Shakespeare et de ne pas rester dans l'ignorance comme les générations précédentes.

Hors de Montréal n'en parlons pas!

À croire que Mme Marois ne doit pas circuler beaucoup dans les rues de Québec lorsqu'elle vient au parlement car pour que des passants nous répondent en anglais sur la terrasse Frontenac, il faut qu'ils viennent du pays de l'Oncle Sam! Alors si un jour vous revenez Mme Marois (car élections il y aura) dans le coin de Montmagny, vous pourriez même vous interroger sur le manque de volubilité dans la langue anglaise dans les régions du Québec et revoir votre position!

Lui peut le dire

Et pour mettre le clou au cercueil politique du PQ s'il continue dans cette veine, rien de mieux que de citer Jean-Noël Tremblay, ancien ministre québécois des Affaires culturelles qui s'exprimait en lettre ouverte dans un quotidien de la Capitale nationale mercredi dernier: «... Ce n'est pas l'anglais qui menace le français, c'est la langue de Michel Tremblay qui contamine celle de Molière... Marois et affidés se trompent donc de cible, entretenant ainsi le vieux mythe du complot ourdi par les conquérants de 1760.»