mardi 12 mai 2009

Au moins on est heureux au boulot!

Montmagny est l'une des villes au Québec où l'on aime le plus son travail (15e rang sur 125 parmi les villes québécoises) avec un indice de 87%. Les plus attachés à leur travail sont les Gaspésiens, avec 95%. Concernant notre indice du bonheur, ça se gâte un peu puisque nous sommes malgré notre 85% tout juste dans la moyenne. Est-ce parce qu'on ne travaille pas encore assez ou parce que les vies des Magnymontois sont plates en dehors du boulot?
Une large étude menée ces derniers temps par Léger et Léger et l'association des hebdos nous dévoile qui nous sommes à différents niveaux: provincialement, régionalement et dans la ville de Montmagny. Il s'agit d'un portrait des hommes et des femmes qui font notre milieu.
Politiquement, cette semaine Gilles Taillon dans une entrevue au Journal de Québec a questionné l'éthique de Paul Crête s'il cumule la pension du fédéral et le salaire de député provincial s'il gagne son élection à Rivière-du-Loup. Une autre petite pointe pour le bloquiste, après les interrogations à ce sujet de la part de Gilbert Normand dans nos pages de la dernière édition. Si M. Taillon rappelle que Jean Charest qui s'est fait élire sur un programme libéral mène une politique assez similaire aux péquistes, il s'inquiète de la dette du Québec et des coupures qui ne se font pas. Il rappelle aussi que dans un temps pas si lointain même Joseph Facal, ancien ministre du Conseil du Trésor sous le règne de Landry, avait écrit un rapport tabletté (tiens donc!) devant mener à des coupures d'organismes jugés inutiles.
Cette même semaine, les médias reçoivent un Point publié par l'Institut économique de Montréal, où l'économiste David Descôteaux établit qu'au 31 mars 2009, la dette brute du Québec s'est élevée à 151,4 milliards$, soit 49,9% du PIB annuel de la province. Malgré que le gouvernement se soit engagé à réduire cette dette à une proportion de 38% du PIB d'ici le 31 mars 2013 et à 25% du PIB d'ici 2026, qu'en sera-t-il vraiment? La dette du Québec est déjà plus élevée que la moyenne canadienne et a recommencé à augmenter, après quelques années de contrôle. Les dépenses du gouvernement du Québec augmentent en raison des coûts croissants de ses programmes. Les finances du gouvernement québécois peuvent-elles tenir le coup sans hausser indûment la dette?
M. Taillon a fini son entrevue au quotidien de Québec en laissant déjà supposer un éventuel retour de Mario Dumont. L'homme de 63 ans monte-t-il au front juste pour garder la place chaude à un Mario Dumont relooké en 2010? Toujours est-il qu'on est heureux au boulot et ça tombe bien, car on risque de payer encore longtemps au rythme où rien ne change!