Je comprends le besoin de s'assurer que tout enfant et adolescent élevé au Québec parle et écrive le français mais de grâce, Mme Marois, laissez donc les jeunes une fois rendus au Cégep choisir leur destin! Autant le Québec doit rester une terre francophone en Amérique du Nord, autant ses occupants doivent être en mesure de s'exprimer en anglais. Jusqu'à preuve du contraire, la province fait encore partie d'un ensemble appelé Canada et les carrières de la nouvelle génération ne seront pas forcément en territoire provincial!
On peut essayer de nous faire peur avec le français qui fout le camp à Montréal mais, jusqu'à preuve du contraire, lorsque je me balade au marché Atwater c'est en français que je peux acheter du fromage ou des fruits et légumes! Et lorsque je déambule quelques fois par année sur le Mont-Royal, c'est en français qu'on me loue un pédalo pour flâner sur le Lac aux castors!
Le Cégep en anglais est peut-être la seule assurance pour plusieurs francophones de véritablement maîtriser la langue de Shakespeare et de ne pas rester dans l'ignorance comme les générations précédentes.
Hors de Montréal n'en parlons pas!
À croire que Mme Marois ne doit pas circuler beaucoup dans les rues de Québec lorsqu'elle vient au parlement car pour que des passants nous répondent en anglais sur la terrasse Frontenac, il faut qu'ils viennent du pays de l'Oncle Sam! Alors si un jour vous revenez Mme Marois (car élections il y aura) dans le coin de Montmagny, vous pourriez même vous interroger sur le manque de volubilité dans la langue anglaise dans les régions du Québec et revoir votre position!
Lui peut le dire
Et pour mettre le clou au cercueil politique du PQ s'il continue dans cette veine, rien de mieux que de citer Jean-Noël Tremblay, ancien ministre québécois des Affaires culturelles qui s'exprimait en lettre ouverte dans un quotidien de la Capitale nationale mercredi dernier: «... Ce n'est pas l'anglais qui menace le français, c'est la langue de Michel Tremblay qui contamine celle de Molière... Marois et affidés se trompent donc de cible, entretenant ainsi le vieux mythe du complot ourdi par les conquérants de 1760.»
mercredi 2 décembre 2009
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Cher monsieur Yannick Patelli,
RépondreSupprimerVenez faire un tour au centre-ville de Montreal!!!
Ma perception de Yannick Patelli est que l' on ne peut compter sur lui pour defendre notre culture à Montreal.
Sans rancune!
Apres avoir vu les 1,001 infractions, vous allez changer d'idées.
Du moins je le pense....
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Si vous avez à coeur la langue de Molière, pouvez-vous faire circuler dans votre milieu!
Merci à l'avance!
CENTRE-VILLE DE MONTREAL
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Une anglicisation fulgurante en photos et vidéos
Déjà un millier d'infractions possibles à la loi 101!
Et ce ne sont ni des rumeurs, ni des ouï-dire, ni des peurs mal-fondées, ni des épouvantails à moineaux, ce ne sont que des faits réels.
Et comme Paul Watzlawick, philosophe et grand psychanalyste, dit bien dans sa formule: "La déliquescence des cultures précède la disparition des sociétés".
« Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule. » – Pierre Bourgault
Allez constater sur ce site:
http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2008/montreal-anglais.html
Et bien sûr, les cégeps forcés en français changeraient ça...
RépondreSupprimerFranchement, vous ne venez pas assez souvent à Montréal, à Laval, en Outaouais et leurs banlieux. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Ces régions basculent vers l'anglais. Le travail, les services et la vie sociale en anglais sont rendus presqu'impossibles en français. Et bientôt ce sera tout le Québec qui en souffrira. Venez vivre quelques mois à Beaconsfield par exemple, vous aurez besoin de vous récuser.
RépondreSupprimerDaniel Roy, C.A.
Cher monsieur Yannick Patelli
RépondreSupprimerVeuillez prendre connaissance de ces constatations de m.Charles Castonguay.
Pierre Desgagné
Rivière-du-Loup
Charles Castonguay
professeur de mathématiques, chercheur en démographie linguistique
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1881
Dans l’Outaouais, la ville de Gatineau se bilinguise au galop. Le français se porte très mal aussi ailleurs dans la région de Montréal. Entre 2001 et 2006, le français, langue d’usage au foyer, a reculé au profit de l’anglais au même degré dans la couronne métropolitaine de Montréal que dans l’île.
Quant à la débandade du français dans l’île, le constat ne tient pas mieux l’eau. « Selon plusieurs démographes, en deux générations [le pourcentage de francophones, langue maternelle, dans l’île de Montréal] pourrait [de 50 % qu’il est en 2006 ] diminuer à 43 % ». Or, de 2001 à 2006, soit en l’espace de cinq ans seulement, le poids du français, langue maternelle, dans l’île VIENT de chuter de 3,4 points. Ce n’est pas une prévision, ça vient d’arriver ! Si ça continue au même rythme, de 50 % en 2006 on sera rendu à 43 % en DIX ANS, soit en 2016, et non pas dans « deux générations » ! L’urgence d’agir est sans commune mesure avec de quelconques prévisions démographiques.
À la ville de Richmond au Québec:
RépondreSupprimerPour ajouter aux bonnes nouvelles, notons que le conseil de ville a mis fin, la semaine dernière, à la polémique de l’affichage en français. Jusque-là, le complexe sportif, construit par la ville de Richmond, n’était annoncé qu’en anglais. Le conseil municipal refusait de défrayer les coûts pour en changer l’affichage. Mais la ville et le COVAN sont enfin parvenus à une entente, mettant fin à un bras de fer qui durait depuis plusieurs mois entre les deux organismes.
http://www2.canada.com/richmondnews/news/story.html?id=112f82d9-444d-4e44-8fd2-0c760f447775
Pauvre M.Patelli êtes-vous ignorant et,ou hypocrite? Sortez de votre noirceur et de votre bulle, La majorité des francophones ne sont pas contre l'anglais mais contre l'envahissement de l'anglais au mépris du Français.
RépondreSupprimerVoir l'article de Richard Martineau aujourd'hui sur Canoë: imbattable!!!
RépondreSupprimerhttp://fr.canoe.ca/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/12/20091203-055800.html
Le renforcissement de la loi 101 ne nuit aucunement à l'apprentissage de l'anglais. On peut très bien aller faire une immersion anglaise, prendre des cours d'anglais, lire en anglais, écouter de la musique en anglais, regarder la télévision et des films en anglais. Bref, la loi 101 vise à assurer un avenir en français à notre postérité ainsi qu'à l'intégration des immigrants à notre société.
RépondreSupprimerCela peut paraître bien éphémère lorsqu'on est loin de la région de Montréal et de Gatineau car on ne le voit pas dans notre vie de tous les jours, mais je n'arrive pas à croire que vous ne vous rendez pas compte qu'il est de plus en plus difficile de se faire servire en français à Montréal.
Les fédéralistes glorifient le bilinguisme a tous bout de champs...mais ils ne disent rien quand les radicaux unilingues anglais se contrefiches du francais. Ils les laissent faire car eux ont le droit de se plaindre et de ne pas respecter ceux qui parle francais.Pas pour rien que les immigrants qui arrivent ici finissent par faire la même chose en majorité et optez pour la culture anglo-saxon....qui est soi-disant en passant la langue de plus de 400 millions de personne en amérique du Nord.
RépondreSupprimerMais non, c'est pas grave.....c'est les francophones qui sont les nazis et les méchants. N'oubliez pas le rapport Bouchard taylor non plus, les quebecois de souche sont les responsable de tous les maux hein.
Je suis lasse de ce faux débat des droits civiques et du bilinguisme....ce ne sont que des mots qui servent d'écran fumé, rien de plus.
C'est comme le communisme, bien beau en théorie...mais sa marche pas en pratique. Désolé.
Monsieur Patelli,
RépondreSupprimerVous avez pu louer un pédalo en français au lac des Castors? Évidemment! C’est un service municipal! Si vous attendez que le maire de Montréal soit unilingue anglophone et que la ville ne serve les citoyens qu'en anglais pour vous préoccuper de la situation du français dans la métropole, on comprend votre calme, mais votre capacité d’analyse inquiète. La langue de Michel Tremblay serait une menace pour l’avenir du français au Québec: êtes-vous sérieux? C’est l’argumentation habituelle des éditorialistes de Power Corporation: tenez-vous tant que cela à jouer dans les grandes ligues?
« Autant le Québec doit rester une terre francophone en Amérique du Nord, autant ses occupants doivent être en mesure de s'exprimer en anglais », écrivez-vous? Soyez-sans crainte, les « occupants » ne demandent pas de permission pour parler anglais ici: ils le font depuis 1759, avec la bénédiction de leurs collaborateurs.
Gaston Deschênes, Québec