Ma journée au parlement jeudi m'a permis de croiser en quelques heures dans l'enceinte de la politique provinciale une belle brochette de la vie politique magnymontoise: Norbert Morin, objet principal de ma présence sur les lieux, Denis Laflamme ex-candidat conservateur et Paul Crête, l'imbattable et «cachottier» député bloquiste!
Le PQ le nouveau de défi de Paul Crête?
Initialement à l'assemblée nationale afin de réaliser une entrevue WebTV avec Norbert Morin pour notre site www.oieblanc.com, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je suis tombé nez à nez dans un salon du restaurant Le Parlementaire avec Paul Crête, qui s'est empressé de me dire qu'il n'était pas là pour négocier un transfert au parti Québécois. Il ajoutait même qu'il était bien en ces lieux pour échanger sur les problématiques de la politique internationale, notamment avec Louise Beaudoin afin d'arrimer les programmes des deux partis. Je l'ai cru jusqu'à ce que j'entende, juste avant la période de questions au salon bleu, Pascal Bérubé, député de Matane, debout sur le plancher du salon l'interpeller très amicalement au balcon des visiteurs et lui dire «Il reste une place pour toi ici!». Il lui sera maintenant difficile de défendre que le parti Québécois n'essaie pas de le séduire pour qu'il le représente dans l'ex-circonscription de Mario Dumont aux prochaines partielles.
Denis Laflamme, croisé aussi au Parlementaire, n'était apparemment que de passage à titre privé puisque retourné à des fonctions de dirigeant dans une entreprise pharmaceutique!
Oui à la bataille des Plaines!
Et Norbert Morin, le centre même de notre démarche du jour, nous a donné une entrevue pour le WebTV (voir www.oieblanc.com) où il fait preuve d'une assurance qu'on ne lui a pas connue lors de la dernière campagne. Est-ce le fait de retrouver de vieilles pantoufles en retournant au Parlement où il se sent comme un poisson dans l'eau, même s'il a tendance à se perdre un peu dans l'aquarium? On aura appris que notre député fera tout pour s'assurer de boucler le dossier PureGenesis auquel il croit en affirmant: «Ça marchera». Il nous confie aussi que même s'il n'est pas sorti publiquement lors de la «crise des plaines», il était favorable à la commémoration du fait historique de la Bataille des Plaines d'Abraham... Dommage que les élus qui y voyaient un acte bénéfique pour Québec n'aient pas osé prendre position. À l'image du Red Bull, une mobilisation aurait peut-être fait renverser la vapeur!
mardi 24 mars 2009
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