L’ADQ vient de perdre son chef suite au départ de Mario Dumont et Philippe Couillard vient de signifier publiquement l’importance de faire une part au privé dans la domaine de la santé. Comme il s’agit de l’un des principaux enjeux que l’ADQ a mis de l’avant ces dernières années et que Philippe Couillard a été un ministre de la santé respecté et apprécié, il serait fortement profitable au Québec de voir un parti visionnaire pris en charge par un homme de grand calibre qui de plus, a déjà connu le système gouvernemental de près !
Philippe Couillard n’était-il pas un temps l’homme qui devait succéder à Jean Charest au PLQ ? Combien de militants libéraux s’extasiaient alors devant cet homme apprécié pour ses valeurs humaines et son leadership ? Je serais curieux de savoir ce que feraient tous ces fidèles partisans si l’homme de la succession libérale faisant le pas de se présenter pour prendre les rênes de l’ADQ ?
Le Québec se fait dire par le père de l’assurance-maladie du Québec, Claude Castonguay puis par un ministre de la santé parmi les plus respectables que la présence du privé dans le système de santé est nécessaire et il ne comprendrait pas encore. Il faut vraiment être bouché des deux bouts comme on dit dans mon coin de pays !
vendredi 12 décembre 2008
mercredi 10 décembre 2008
Charest osera-t-il l’ouverture ?
Alors que plusieurs gouvernements dans le monde ont fait preuve d’élargissement ces dernières années, Jean Charest usera-t-il du même stratagème pour accentuer sa faible majorité obtenue lundi soir ? Une entente avec les adéquistes lui donnerait une forte majorité.
Sarkozy une fois au pouvoir n’a-t-il pas recruté passablement dans les rangs de ses opposants socialistes lorsqu’il a été question de créer son gouvernement en nommant notamment le célèbre Bernard Krouchner, ex-colistier de Ségolène Royal aux affaires étrangères ?
Barak Obama, nouveau président démocrate, n’a-t-il pas lui-même annoncé qu’au 20 janvier prochain il y aura au moins un républicain dans son gouvernement ? Jean Charest ira-t-il jusqu’à offrir à des adéquistes d’entrer au gouvernement. Certes Mario Dumont, ministre de la santé, c’est peut-être exagéré pour les libéraux mais en charge d’un ministère chargé de la réingénierie de l’État pourquoi pas ?
Un adéquiste qui devient libéral c’est dérangeant mais un adéquiste qui contribuerait à changer la société québécoise aux côtés de libéraux c’est honorable.
Et une telle situation que certains peuvent trouver cocasse ne s’apparente pas à une coalition de bout de chandelles comme celle que Dion a essayé de mener au gouvernement fédéral. Car si Jean Charest devait ouvrir les bras à des adéquistes sur le modèle « sarkoziste », il ne s’agirait pas de mixer un peu de tous les programmes pour faire une bouillie politique mais de cogérer avec des forces divergentes en s’inspirant de leurs meilleures idées mais en gardant le cap sur où l’on souhaite se rendre.
Sarkozy une fois au pouvoir n’a-t-il pas recruté passablement dans les rangs de ses opposants socialistes lorsqu’il a été question de créer son gouvernement en nommant notamment le célèbre Bernard Krouchner, ex-colistier de Ségolène Royal aux affaires étrangères ?
Barak Obama, nouveau président démocrate, n’a-t-il pas lui-même annoncé qu’au 20 janvier prochain il y aura au moins un républicain dans son gouvernement ? Jean Charest ira-t-il jusqu’à offrir à des adéquistes d’entrer au gouvernement. Certes Mario Dumont, ministre de la santé, c’est peut-être exagéré pour les libéraux mais en charge d’un ministère chargé de la réingénierie de l’État pourquoi pas ?
Un adéquiste qui devient libéral c’est dérangeant mais un adéquiste qui contribuerait à changer la société québécoise aux côtés de libéraux c’est honorable.
Et une telle situation que certains peuvent trouver cocasse ne s’apparente pas à une coalition de bout de chandelles comme celle que Dion a essayé de mener au gouvernement fédéral. Car si Jean Charest devait ouvrir les bras à des adéquistes sur le modèle « sarkoziste », il ne s’agirait pas de mixer un peu de tous les programmes pour faire une bouillie politique mais de cogérer avec des forces divergentes en s’inspirant de leurs meilleures idées mais en gardant le cap sur où l’on souhaite se rendre.
Et si la crise n’avait pas lieu !
De quelle crise parle-t-on ? La crise financière est derrière nous. La crise politique presque puisque Dion sera débarqué dans les prochaines heures et la coalition PLQ-NPD-Bloc…sera donc remise en cause lorsque Ignatieff sera le nouveau leader libéral. La crise économique est-elle réelle ?
Lundi les bourses étaient en hausse. La Bourse de Wall Street, tout comme les places européennes, affichait une forme incroyable, les investisseurs tablant sur une intervention vigoureuse de la nouvelle administration américaine. Les récentes déclarations de Barak Obama, futur président des Etats-Unis pour relancer la première économie mondiale et enrayer la montée du chômage semblent rassurer. Lundi le Dow Jones a gagné 3,04% et le Nasdaq 3,27%. En Europe, les places financières ont clôturé en nette hausse, Paris prenant 8,68%, après son plongeon de vendredi, tandis que Francfort a bondi de 7,63%, Londres de 6,19%. Deuxième place financière mondiale, la Bourse de Tokyo a, quant à elle, fermé en hausse de 5,20%.
Le nouveau président des Etats-Unis, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a en effet promis que son administration lancera les plus gros investissements dans les infrastructures américaines depuis les années 1950, et qu'elle développera sensiblement l'accès à internet. Ces mesures devraient, selon lui, permettre de créer 2,5 millions d'emplois. Des annonces qui ont encouragé les marchés boursiers alors que le taux de chômage a atteint 6,7% aux Etats-Unis, son plus haut niveau depuis 15 ans.
Se pourrait-il qu’on est déjà atteint le fond du baril et que les turbulences ne soient pas si fortes car en relançant de grands travaux d’infrastructures aux États-Unis, Obama entraînerait de facto un besoin de matières premières dont plusieurs sont de source canadienne ?
Lundi les bourses étaient en hausse. La Bourse de Wall Street, tout comme les places européennes, affichait une forme incroyable, les investisseurs tablant sur une intervention vigoureuse de la nouvelle administration américaine. Les récentes déclarations de Barak Obama, futur président des Etats-Unis pour relancer la première économie mondiale et enrayer la montée du chômage semblent rassurer. Lundi le Dow Jones a gagné 3,04% et le Nasdaq 3,27%. En Europe, les places financières ont clôturé en nette hausse, Paris prenant 8,68%, après son plongeon de vendredi, tandis que Francfort a bondi de 7,63%, Londres de 6,19%. Deuxième place financière mondiale, la Bourse de Tokyo a, quant à elle, fermé en hausse de 5,20%.
Le nouveau président des Etats-Unis, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a en effet promis que son administration lancera les plus gros investissements dans les infrastructures américaines depuis les années 1950, et qu'elle développera sensiblement l'accès à internet. Ces mesures devraient, selon lui, permettre de créer 2,5 millions d'emplois. Des annonces qui ont encouragé les marchés boursiers alors que le taux de chômage a atteint 6,7% aux Etats-Unis, son plus haut niveau depuis 15 ans.
Se pourrait-il qu’on est déjà atteint le fond du baril et que les turbulences ne soient pas si fortes car en relançant de grands travaux d’infrastructures aux États-Unis, Obama entraînerait de facto un besoin de matières premières dont plusieurs sont de source canadienne ?
dimanche 7 décembre 2008
L’unité canadienne à la rescousse !
Et si Marx avait raison ?
La vérité n’est-elle pas que les concepts de droite et de gauche sont dépassés ? On sait aujourd’hui, et la dernière crise financière l’a complètement démontré, que même les gouvernements les moins interventionnistes peuvent faire preuve d’interventions massives dans l’économie.
Michel Rocard, ex-ministre français ne disait-il pas récemment que même Marx n’était pas contre l’économie de marché mais inquiet des déséquilibres et des crises à répétitions que cause le capitalisme ? Il présente aussi Marx comme soucieux de la tendance de la finance à prendre la pas sur l’économie réelle. Marx était-il un précurseur lorsqu’il annonçait « une crise plus grave que les autres en raison d’un déséquilibre de l’économie réelle provoquée par la toute-puissance mondiale d’une finance elle-même complètement chaotique » ?
Cette situation vous rappelle-t-elle quelque chose ?
La vérité n’est-elle pas que les concepts de droite et de gauche sont dépassés ? On sait aujourd’hui, et la dernière crise financière l’a complètement démontré, que même les gouvernements les moins interventionnistes peuvent faire preuve d’interventions massives dans l’économie.
Michel Rocard, ex-ministre français ne disait-il pas récemment que même Marx n’était pas contre l’économie de marché mais inquiet des déséquilibres et des crises à répétitions que cause le capitalisme ? Il présente aussi Marx comme soucieux de la tendance de la finance à prendre la pas sur l’économie réelle. Marx était-il un précurseur lorsqu’il annonçait « une crise plus grave que les autres en raison d’un déséquilibre de l’économie réelle provoquée par la toute-puissance mondiale d’une finance elle-même complètement chaotique » ?
Cette situation vous rappelle-t-elle quelque chose ?
Y-a-t-il encore des élections lundi ?
On dirait depuis la crise politique qui s’est emparée du parlement canadien que les élections du Québec sont complètement occultées.
Et si les libéraux du Québec subissaient le contre coup des exagérations des libéraux fédéraux. Le parti libéral fédéral par la coalition qu’il mène avec le NPD et le Bloc vient de lancer un message au reste du Canada : Dévier l’orientation politique vers le centre-droit serait plus important que l’unité canadienne.
Et comment croire au leadership de Stéphane Dion quand la population l’a relégué aux dernières élections au plus bas de l’échelle ? Le comble c’est qu’hier soir après avoir attendu après la cassette de Stéphane Dion suite au message à la nation de Stephen Harper, se fut pour se rendre compte qu’il venait de l’enregistrer avec une webcam bas de gamme. Le Canada vaut mieux que ça !
Au Québec alors que Marois et Dumont se sont tous deux exprimés sur la situation qui prévaut à Ottawa, Charest en est rendu à demander que l’on ne s’en prenne pas trop au Bloc et à ses électeurs. Le chef libéral a souligné que les députés bloquistes jouissent de la même légitimité que les autres élus fédéraux et que tous doivent respecter les électeurs qui ont voté pour eux. Pense-t-il que nombre de francophones au Québec pourraient s’offusquer de ce « Québec bashing » au point de voter en faveur des partis souverainistes ou autonomistes ?
Jusqu’à preuve du contraire Jean Charest ne s’est jamais vraiment choqué des malheurs des souverainistes lui qui a combattu corps et âme la séparation lorsqu’il était président du NON au dernier référendum.
Et si les libéraux du Québec subissaient le contre coup des exagérations des libéraux fédéraux. Le parti libéral fédéral par la coalition qu’il mène avec le NPD et le Bloc vient de lancer un message au reste du Canada : Dévier l’orientation politique vers le centre-droit serait plus important que l’unité canadienne.
Et comment croire au leadership de Stéphane Dion quand la population l’a relégué aux dernières élections au plus bas de l’échelle ? Le comble c’est qu’hier soir après avoir attendu après la cassette de Stéphane Dion suite au message à la nation de Stephen Harper, se fut pour se rendre compte qu’il venait de l’enregistrer avec une webcam bas de gamme. Le Canada vaut mieux que ça !
Au Québec alors que Marois et Dumont se sont tous deux exprimés sur la situation qui prévaut à Ottawa, Charest en est rendu à demander que l’on ne s’en prenne pas trop au Bloc et à ses électeurs. Le chef libéral a souligné que les députés bloquistes jouissent de la même légitimité que les autres élus fédéraux et que tous doivent respecter les électeurs qui ont voté pour eux. Pense-t-il que nombre de francophones au Québec pourraient s’offusquer de ce « Québec bashing » au point de voter en faveur des partis souverainistes ou autonomistes ?
Jusqu’à preuve du contraire Jean Charest ne s’est jamais vraiment choqué des malheurs des souverainistes lui qui a combattu corps et âme la séparation lorsqu’il était président du NON au dernier référendum.
De la politique à tous les étages
Au fédéral, nous vivons un moment historique avec une coalition Liberal-NPD-Bloc qui pourrait prendre le pouvoir au détriment des conservateurs s’ils sont battus en chambre ou si la gouverneure générale intervient pour privilégier la solution de la coalition.
Quel imbroglio. Et nous qui avons longtemps cru qu’une gouverneure générale ne servait à rien ! Elle va pouvoir démontrer qu’elle est en fait le chef d’État. Un système démocratique moderne devrait prévoir une élection au suffrage universel pour choisir qui occupe un tel poste mais ça c’est une autre histoire. Mickaëlle Jean tranchera-t-elle en faveur du premier ministre en place ou en faveur de la coalition constituée en partie de ceux qui l’ont nommé là ? Se fera-t-elle reprocher de retourner à ses « premiers amours politiques » si elle penche du côté des souverainistes ? La véritable action démocratique serait de retourner en élections même si ça ne tente personne.
Quant au soutien du Bloc Québécois à une coalition Liberal-NPD pour que ceux-ci forment un gouvernement avec Dion comme premier ministre, c’est une hérésie quand on sait comment les bloquistes ont décrié l’homme de la clarté référendaire. La seule raison pour laquelle nous aurions pu croire au rôle du Bloc dans cette mascarade aurait été que Duceppe exige quelques ministères. Qu’il entre ainsi dans la machine fédérale pour orchestrer l’objectif principal de son parti, la séparation. Un peu comme Charest a investi le parti libéral pour revendre au québécois le fédéralisme. Définitivement Duceppe a manqué de vision pour son option !
Au provincial, il y a si peu de choses à dire tant nos yeux se tournent vers Ottawa ces temps-ci. Charest, Marois et Dumont semblent de jeunes turbulents qui se chamaillent dans la cour de la maternelle pendant que les grands du secondaire organisent le putsch pour prendre le contrôle du collège.
Dans notre comté, après que Roy ait dévoilé avoir refusé de représenter le parti libéral, il a obligé celui-ci à sortir le président de l’association pour un démenti officiel mais où est donc le candidat Norbert Morin dans cette lutte politique de bas étages. Lorsque la campagne tourne ainsi à la cogne, les candidats n’ont pas le choix que de sortir les gants et d’entrer sur le ring de boxe. À moins que Norbert Morin soit tellement en confiance qu’il préfère s’effacer pour le dernier sprint.
Le dossier qui semble avoir sorti de ses gonds le maire Desrosiers est bien celui de Fortissimus. Après avoir « floppé » son pronostic de campagne lorsqu’il avait « prédit » de manière quasi subliminale la victoire des conservateurs, il s’était pourtant juré de ne pas entrer dans la campagne provinciale. Il reste encore 7 jours de campagne et 7 jours d’infos à suivre sur le web.
Quel imbroglio. Et nous qui avons longtemps cru qu’une gouverneure générale ne servait à rien ! Elle va pouvoir démontrer qu’elle est en fait le chef d’État. Un système démocratique moderne devrait prévoir une élection au suffrage universel pour choisir qui occupe un tel poste mais ça c’est une autre histoire. Mickaëlle Jean tranchera-t-elle en faveur du premier ministre en place ou en faveur de la coalition constituée en partie de ceux qui l’ont nommé là ? Se fera-t-elle reprocher de retourner à ses « premiers amours politiques » si elle penche du côté des souverainistes ? La véritable action démocratique serait de retourner en élections même si ça ne tente personne.
Quant au soutien du Bloc Québécois à une coalition Liberal-NPD pour que ceux-ci forment un gouvernement avec Dion comme premier ministre, c’est une hérésie quand on sait comment les bloquistes ont décrié l’homme de la clarté référendaire. La seule raison pour laquelle nous aurions pu croire au rôle du Bloc dans cette mascarade aurait été que Duceppe exige quelques ministères. Qu’il entre ainsi dans la machine fédérale pour orchestrer l’objectif principal de son parti, la séparation. Un peu comme Charest a investi le parti libéral pour revendre au québécois le fédéralisme. Définitivement Duceppe a manqué de vision pour son option !
Au provincial, il y a si peu de choses à dire tant nos yeux se tournent vers Ottawa ces temps-ci. Charest, Marois et Dumont semblent de jeunes turbulents qui se chamaillent dans la cour de la maternelle pendant que les grands du secondaire organisent le putsch pour prendre le contrôle du collège.
Dans notre comté, après que Roy ait dévoilé avoir refusé de représenter le parti libéral, il a obligé celui-ci à sortir le président de l’association pour un démenti officiel mais où est donc le candidat Norbert Morin dans cette lutte politique de bas étages. Lorsque la campagne tourne ainsi à la cogne, les candidats n’ont pas le choix que de sortir les gants et d’entrer sur le ring de boxe. À moins que Norbert Morin soit tellement en confiance qu’il préfère s’effacer pour le dernier sprint.
Le dossier qui semble avoir sorti de ses gonds le maire Desrosiers est bien celui de Fortissimus. Après avoir « floppé » son pronostic de campagne lorsqu’il avait « prédit » de manière quasi subliminale la victoire des conservateurs, il s’était pourtant juré de ne pas entrer dans la campagne provinciale. Il reste encore 7 jours de campagne et 7 jours d’infos à suivre sur le web.
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