Cri du cœur d’Alain Vallières, président de l'Association Trot et Amble du Québec et président de la Société des propriétaires et éleveurs de chevaux Standardbred du Québec (SPECSQ). Il s’exprime sur une situation qui nous amène à s’interroger sur le rôle du gouvernement provincial dans le dossier des courses de chevaux au Québec. Quand on soupçonne qu’il y ait collusion dans le monde de la construction en ce moment, on se demande si d’autres secteurs d’activités ne sont pas abandonnés au profit des intérêts des amis du parti !
Dans une enquête de notre collaborateur Gérard Samet, Alain Vallières déclare dans une entrevue exclusive que la privatisation des courses de chevaux au Québec par Attractions Hippiques la compagnie du sénateur Massicotte est un fiasco. Alain Vallières dénonce la privatisation intervenue en 2005. Il a le sentiment que la Sonacc, le propriétaire des hippodromes, et le gouvernement, ne font guère d’efforts pour tenir compte des plus de 200 millions de dollars d’investissements réalisés par les membres de l’industrie des courses.
Qui veut récupérer les terrains de l’Hippodrome ?
Pour Alain Vallières, le véritable enjeu de cette privatisation était le terrain de l’hippodrome de Montréal. Le sénateur Massicotte, le dirigeant d’Attractions Hippiques qui est aussi un promoteur immobilier, s’était engagé à transférer les courses et l’hippodrome sur la couronne nord de Montréal. Sans succès. Vallières se questionne alors. « S’il avait réussit, qui aurait acheté l’actuel hippodrome, un terrain d’une valeur de plus de 100 millions de dollars ? Pourquoi Massicotte et la Sonacc ont-ils contesté la valeur à la baisse en obtenant une reconnaissance d’ une valeur de 10 millions de dollars ? Pourquoi la Sonacc, propriétaire, a –t-elle cherché à minorer la valeur de son terrain? Qui va d’ailleurs acheter ce terrain aujourd’hui, dont à l’évidence personne ne souhaite qu’il reprenne du service comme hippodrome? Un terrain non contaminé de 5 millions de pieds carrés situé au cœur de la Ville de Montréal, beau potentiel non ? »
Quel rôle pour Tony Accurso ?
Vallières prétend que l’hippodrome de Montréal peut encore servir le temps de relancer les courses et, en cas de vente de son terrain, le temps de construire un autre hippodrome ailleurs. Les paris pendant ce temps là seront-ils perdus pour tout le monde? Les bookmakers privés ne vont-ils pas tenter de prendre ce marché? Ou les sites internet de courses non québécois?
Enfin « Quel est le rôle de Tony Accurso dans toute cette affaire ? » se demande Vallières. Le fameux entrepreneur en construction est aussi propriétaire du principal salon de paris situé à Laval.
* SONACC : Société Nationale du Cheval de Course
samedi 21 novembre 2009
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monsieur vallieres a entierement raison il y a magouille la dedans
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