Les coops sont des moteurs de développement au Québec comme dans notre région. Le congrès des coops qui s'est tenu la semaine passée à Québec a donné, au regard des turbulences économiques actuelles, l'occasion d'offrir du crédit aux entreprises coopératives axées sur le rendement mais aussi sur la solidarité et le «pouvoir ensemble».
Les coops, parfois dénigrées dans les milieux d'affaires, vivront-elles leur revanche face aux déboires du capitalisme pur? Les coops sont un gage de succès. Certaines coops peuvent même impressionner par l'importance de leur chiffre d'affaires et c'est le cas d'Agropur qui génère trois milliards par an.
Dans notre région aussi, certaines coops font preuve de succès financier et d'implication sociale. Il suffit de penser par exemple à Desjardins ou à la coopérative d'alimentation IGA.
Le conférencier invité Bernard Landry nous a convaincu une fois de plus de son atout de tribun hors pair, au point de nous rappeler que tous les politiciens n'ont pas ces grandes qualités d'expression et de passion. Et je ne cite pas de noms... Bernard Landry a aussi expliqué la mort du communisme, l'illusion du capitalisme sans contrôle. Il nous a parlé de la force de la jeunesse québécoise qu'il côtoie encore comme prof de l'UQAM, en nous rappelant que les étudiants sont passés d'antimondialistes à intermondialistes. Parmi ses étudiants, 100% ont déjà voyagé au moins une fois en Europe et 50% au moins une fois en Asie. L'avenir sera donc multiculturel, puisque la jeunesse est l'avenir d'un pays. M. Landry n'a pas manqué de marquer son intervention d'une certaine dose d'humour, notamment par cette citation de Vladimir Poutine: «Poutine a dit: ceux qui n'ont pas la nostalgie du communisme n'ont pas de cœur et ceux qui veulent le rétablir n'ont pas de tête». Que dire de plus!
mardi 17 mars 2009
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