mercredi 10 décembre 2008

Et si la crise n’avait pas lieu !

De quelle crise parle-t-on ? La crise financière est derrière nous. La crise politique presque puisque Dion sera débarqué dans les prochaines heures et la coalition PLQ-NPD-Bloc…sera donc remise en cause lorsque Ignatieff sera le nouveau leader libéral. La crise économique est-elle réelle ?

Lundi les bourses étaient en hausse. La Bourse de Wall Street, tout comme les places européennes, affichait une forme incroyable, les investisseurs tablant sur une intervention vigoureuse de la nouvelle administration américaine. Les récentes déclarations de Barak Obama, futur président des Etats-Unis pour relancer la première économie mondiale et enrayer la montée du chômage semblent rassurer. Lundi le Dow Jones a gagné 3,04% et le Nasdaq 3,27%. En Europe, les places financières ont clôturé en nette hausse, Paris prenant 8,68%, après son plongeon de vendredi, tandis que Francfort a bondi de 7,63%, Londres de 6,19%. Deuxième place financière mondiale, la Bourse de Tokyo a, quant à elle, fermé en hausse de 5,20%.

Le nouveau président des Etats-Unis, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a en effet promis que son administration lancera les plus gros investissements dans les infrastructures américaines depuis les années 1950, et qu'elle développera sensiblement l'accès à internet. Ces mesures devraient, selon lui, permettre de créer 2,5 millions d'emplois. Des annonces qui ont encouragé les marchés boursiers alors que le taux de chômage a atteint 6,7% aux Etats-Unis, son plus haut niveau depuis 15 ans.

Se pourrait-il qu’on est déjà atteint le fond du baril et que les turbulences ne soient pas si fortes car en relançant de grands travaux d’infrastructures aux États-Unis, Obama entraînerait de facto un besoin de matières premières dont plusieurs sont de source canadienne ?

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