Au fédéral, nous vivons un moment historique avec une coalition Liberal-NPD-Bloc qui pourrait prendre le pouvoir au détriment des conservateurs s’ils sont battus en chambre ou si la gouverneure générale intervient pour privilégier la solution de la coalition.
Quel imbroglio. Et nous qui avons longtemps cru qu’une gouverneure générale ne servait à rien ! Elle va pouvoir démontrer qu’elle est en fait le chef d’État. Un système démocratique moderne devrait prévoir une élection au suffrage universel pour choisir qui occupe un tel poste mais ça c’est une autre histoire. Mickaëlle Jean tranchera-t-elle en faveur du premier ministre en place ou en faveur de la coalition constituée en partie de ceux qui l’ont nommé là ? Se fera-t-elle reprocher de retourner à ses « premiers amours politiques » si elle penche du côté des souverainistes ? La véritable action démocratique serait de retourner en élections même si ça ne tente personne.
Quant au soutien du Bloc Québécois à une coalition Liberal-NPD pour que ceux-ci forment un gouvernement avec Dion comme premier ministre, c’est une hérésie quand on sait comment les bloquistes ont décrié l’homme de la clarté référendaire. La seule raison pour laquelle nous aurions pu croire au rôle du Bloc dans cette mascarade aurait été que Duceppe exige quelques ministères. Qu’il entre ainsi dans la machine fédérale pour orchestrer l’objectif principal de son parti, la séparation. Un peu comme Charest a investi le parti libéral pour revendre au québécois le fédéralisme. Définitivement Duceppe a manqué de vision pour son option !
Au provincial, il y a si peu de choses à dire tant nos yeux se tournent vers Ottawa ces temps-ci. Charest, Marois et Dumont semblent de jeunes turbulents qui se chamaillent dans la cour de la maternelle pendant que les grands du secondaire organisent le putsch pour prendre le contrôle du collège.
Dans notre comté, après que Roy ait dévoilé avoir refusé de représenter le parti libéral, il a obligé celui-ci à sortir le président de l’association pour un démenti officiel mais où est donc le candidat Norbert Morin dans cette lutte politique de bas étages. Lorsque la campagne tourne ainsi à la cogne, les candidats n’ont pas le choix que de sortir les gants et d’entrer sur le ring de boxe. À moins que Norbert Morin soit tellement en confiance qu’il préfère s’effacer pour le dernier sprint.
Le dossier qui semble avoir sorti de ses gonds le maire Desrosiers est bien celui de Fortissimus. Après avoir « floppé » son pronostic de campagne lorsqu’il avait « prédit » de manière quasi subliminale la victoire des conservateurs, il s’était pourtant juré de ne pas entrer dans la campagne provinciale. Il reste encore 7 jours de campagne et 7 jours d’infos à suivre sur le web.
dimanche 7 décembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous devez vous identifier pour faire un commentaire. Choisissez un profil dans le menu déroulant ou signez à la fin de votre commentaire.